1327 - Legs en présence du recteur d'Ergue Gaburic dans le cartulaire de Quimper
L'acte en latin ci-dessous, daté du 16 septembre 1327, inscrit dans le cartulaire [1] de Quimper, constitue une des premières mention connue du nom de la paroisse d'Ergué-Gabéric.
La notice, reproduite à la fin du 13e siècle dans le cartulaire n° 51 de l'église de Quimper, énumère entre autres le recteur d'Ergué-Gabéric pour l'exécution et authentification de l'acte.
Autres lectures : « PEYRON Paul - Cartulaire de l'église de Quimper » ¤ « 1169-1170 - Restitution de la dîme d'Erge par l'évêque dans le cartulaire de Quimper » ¤ « 1325 - Obit de trésorier concernant Botsinsic en Ergue Gaboric dans le cartulaire de Quimper » ¤ « 1368 - Taxe des bénéfices payée à Rome pour Ergue-Gabic dans le cartulaire de Quimper » ¤
Présentation
L'objet de l'acte est d'authentifier quatre testaments et des legs afférents, ce sous la présence et authentification de plusieurs clercs et prêtres.
Le chanoine Paul Peyron en 1901-1909 a effectué une transcription de l'acte, numéroté 217 dans son étude, sur la base d'une copie effectuée par Alfred de Martonne à partir du cartulaire [1] n° 51 d'origine conservé à la BnF.
La datation de l'acte est explicite, à savoir le mercredi qui suit la Sainte-Croix de l'année 1327 : « die mercurii post festum exaltacionis sancte Crucis, anno Domini M° CCCo vicesimo septimo. ».
La transcription latine mentionnant la paroisse d'Ergué est la suivante : « Volo ad usum ipsius fabrice tribui quadraginta solidos et ad contenta in meo testamento exequenda, constituo magistrum Henricum Morgan rectorem ecclesie de Ergue Gaburic, » (50 solidos [2] à la fabrique en exécution du testament par maitre Henri Morgan recteur ecclésiastique d'Ergué-Gabéric) et plus loin « Morvanum fratrem meum ».
Cette mention « magistrum Henricum Morgan rectorem ecclesie de Ergue Gaburic » vaut pour Henri Morgan d'être le premier des curés authentifiés de la paroisse d'Ergué-Gabéric.
L'orthographe désignant Ergué est bien ici « Ergue Gaburic » (sans aucun accent) pour l'entité la plus étendue d'Ergué, après le démembrement intervenu entre 1170 et l'année 1244 quand apparaît le nom « Erge-Arthmael ». Deux ans auparavant, un acte du cartulaire [1] daté de 1325 présente « Ergue Gaboric » avec une terminaison « oric » et non « uric » ou « éric ».
Transcriptions et originaux
Annotations
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Cartulaire, s.m. : registre qui contient les titres de propriété ou les privilèges temporels d'une église ou d'un monastère. Cartulaire d'une abbaye, d'un cloître, d'un prieuré; cartulaires médiévaux. Source : Trésor Langue Française. Les cartulaires anciens bretons sont essentiellement ceux de Landévennec (9 au 11e siècle), de l'abbaye de Redon (de la fin du 8e au milieu du 12e siècle.), de Sainte-Croix de Quimperlé (11e siècle), de l'Église de Quimper (13e et 14e siècles). [Terme] [Lexique]
- ↑ Solidos, s.m.pl. : à l'origine, le solidus, au pluriel solidi, est le nom donné à la monnaie romaine d'or au début du IVe siècle. Dans les actes écrits en latin du 12-13e siècle, le terme Solidos désigne généralement un sou, à savoir 12 deniers. [Terme] [Lexique]