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(Page créée avec « 130px|left|link=__NOTOC__right|200px|link=Familles résidentes en Ergué-Gabéric : Cabellic / de Lezergué (13e-14e siècles), De Provost (Pennarun, 15e siècle), De Liziart (Kergonan, 15e-16e siècles), De Kerfors (15e-17e siècles), De Coëtanezre (Lezergué, 15e-16e siècles), De Kersulgar (Mezanlez, Kernaou, 15e-17e siècles), Autret (Lezergué, 16e-17e siècles), Rozerc'h (Pennarun, 16e-17e siècles), Rubiern (Le Cle... »)
 
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Les armoiries de Lezergué-Cabellec apparaissent par trois fois dans le tympan de la maitresse-vitre de l'église paroissiale de St-Guinal, dont deux sont écartelées avec les armes des Autret et Coëtanezre. Elles sont également présentes sur un vitrail latéral de Kerdévot, avec celles des La Marche.
Les armoiries de Lezergué-Cabellec apparaissent par trois fois dans le tympan de la maitresse-vitre de l'église paroissiale de St-Guinal, dont deux sont écartelées avec les armes des Autret et Coëtanezre. Elles sont également présentes sur un vitrail latéral de Kerdévot, avec celles des La Marche.
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Les informations disponibles sur les Cabellic du lieu noble de Lezergué sont maigres, bien que leurs armoiries sont réputées être communes aux détenteurs Cabellic et de Lezergué. Le patronyme Cabellic aurait donné par déformation la deuxième partie du nom de la paroisse Ergué-Gabéric.  
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De plus le fait que le terme breton « <i>Lez</i> » désignant une cour seigneuriale soit suivi du nom paroissial d'origine laisse à penser que les seigneurs du lieu étaient importants.
De plus le fait que le terme breton « <i>Lez</i> » désignant une cour seigneuriale soit suivi du nom paroissial d'origine laisse à penser que les seigneurs du lieu étaient importants.
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Dans un acte de 1302 on lit « <i>la même donation que fit en son temps le chevalier Raoul de Lezergué </i> », et en 1267 ses terres sont taxées par le sénéchal de Cornouaille, Lezergué ayant dans un premier temps été transcrit en Luzulgen ou Lusuzguen.  
Dans un acte de 1302 on lit « <i>la même donation que fit en son temps le chevalier Raoul de Lezergué </i> », et en 1267 ses terres sont taxées par le sénéchal de Cornouaille, Lezergué ayant dans un premier temps été transcrit en Luzulgen ou Lusuzguen.  
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Par ailleurs on évoque l'existence d'un croisé Gossuin, déclaré avant 1309, dont le patronyme Cabiliau serait proche de Cabellic. Ce qui pourrait expliquer l'adoption de la croix potencée comme blason. Car il est indéniable que les armes des Cabellic de Lezergué font référence directe à la royauté latine de Jérusalem ainsi qu’à l’Ordre du Saint Sépulcre. En 1312 et 1334 on trouve un Guillaume de Lezergué ou d'Ergué, pour une vente à Quimperlé et une rente à Beuzec-Cap-Sizun.  
Par ailleurs on évoque l'existence d'un croisé Gossuin, déclaré avant 1309, dont le patronyme Cabiliau serait proche de Cabellic. Ce qui pourrait expliquer l'adoption de la croix potencée comme blason. Car il est indéniable que les armes des Cabellic de Lezergué font référence directe à la royauté latine de Jérusalem ainsi qu’à l’Ordre du Saint Sépulcre. En 1312 et 1334 on trouve un Guillaume de Lezergué ou d'Ergué, pour une vente à Quimperlé et une rente à Beuzec-Cap-Sizun.  

Version du 17 janvier 2024 à 12:18

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Familles résidentes en Ergué-Gabéric : Cabellic / de Lezergué (13e-14e siècles), De Provost (Pennarun, 15e siècle), De Liziart (Kergonan, 15e-16e siècles), De Kerfors (15e-17e siècles), De Coëtanezre (Lezergué, 15e-16e siècles), De Kersulgar (Mezanlez, Kernaou, 15e-17e siècles), Autret (Lezergué, 16e-17e siècles), Rozerc'h (Pennarun, 16e-17e siècles), Rubiern (Le Cleuziou, 16e-17e siècles), De Kermorial (Le Cleuziou, 17e siècle), Le Gubaer (Le Cleuziou, 17e-18e siècles), De Geslin (Pennarun, 17e-18e siècles), De La Marche (Kerfors, Lezergué, 17e-18e siècle), De Tinteniac (Cleuyou, 18e siècle)

Présentation

Le présent article rassemble les informations relatives aux familles des principaux lieux nobles d'Ergué-Gabéric, rangées chronologiquement du 13e siècle à la Révolution. Les manoirs occupés sont Lezergué, Kergonan, Kerfors, Pennarun, Kernaou, Mezanlez et Le Cleuyou [1].

Seules les familles établies à Ergué-Gabéric pendant au moins deux générations ont été étudiées. Sont exclues également les familles nobles d'Elliant comme les Tréanna, Tromelin, Kervastard et Lopriac, bien que donatrices de la chapelle voisine de Kerdévot.

Les sources et références utilisées sont indiquées, ainsi qu'une liste généalogique indentée. Les armoiries de chaque lignée noble sont illustrées par leurs blasonnements respectifs, à savoir leurs descriptions textuelles incluant des codes couleurs spéciaux [2], et par le dessin de l'écu en graphique scalaire normalisé [3].

Autres lectures :

Cabellic / de Lezergué (13e-14e siècles)

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Lezergué / Cabellic
Les familles Cabellic et de Lezergué avaient pour blason : «  de gueules à la croix potencée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même ».

Les armoiries de Lezergué-Cabellec apparaissent par trois fois dans le tympan de la maitresse-vitre de l'église paroissiale de St-Guinal, dont deux sont écartelées avec les armes des Autret et Coëtanezre. Elles sont également présentes sur un vitrail latéral de Kerdévot, avec celles des La Marche.

Les informations disponibles sur les Cabellic du lieu noble de Lezergué sont maigres, bien que leurs armoiries sont réputées être communes aux détenteurs Cabellic et de Lezergué. Le patronyme Cabellic aurait donné par déformation la deuxième partie du nom de la paroisse Ergué-Gabéric.

De plus le fait que le terme breton « Lez » désignant une cour seigneuriale soit suivi du nom paroissial d'origine laisse à penser que les seigneurs du lieu étaient importants.

On distingue trois générations de Cabellic/Lézergué sans pour autant connaître les relations généalogiques et familiales entre les différents membres. L'existence de l'évêque de Quimper Yves Cabellic, surnommé « Yvo bono vite » (Yves de bonne vie) et décédé en 1279, est bien attestée. Il y a même une chapelle de la cathédrale de Quimper qui lui était consacrée.

Dans un acte de 1302 on lit « la même donation que fit en son temps le chevalier Raoul de Lezergué  », et en 1267 ses terres sont taxées par le sénéchal de Cornouaille, Lezergué ayant dans un premier temps été transcrit en Luzulgen ou Lusuzguen.

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Par ailleurs on évoque l'existence d'un croisé Gossuin, déclaré avant 1309, dont le patronyme Cabiliau serait proche de Cabellic. Ce qui pourrait expliquer l'adoption de la croix potencée comme blason. Car il est indéniable que les armes des Cabellic de Lezergué font référence directe à la royauté latine de Jérusalem ainsi qu’à l’Ordre du Saint Sépulcre. En 1312 et 1334 on trouve un Guillaume de Lezergué ou d'Ergué, pour une vente à Quimperlé et une rente à Beuzec-Cap-Sizun.

Sources, références :

Les générations Cabellic / Lezergué :

 1e génération : 
 x ?
 ├> Yves Cabellic, "Yvo bono vite", év. Quimper 1267-1279
 ├> Blanche Cabellic x ? de Conq
      ├> Olivier de Conq, archidiacre du Poher (+1323)
      └> Yves de Conq, chanoine.
 x ?
 └> Le chevalier Raoul de Lezergué/Lusulguen (1267, 1283)
 
 2e génération : 
 - Le croisé  Gossuin Cabiliau, avant 1309 
 
 3e génération : 
 - Guillaume d'Ergué ou de Lezergué (1312, 1334)

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De Provost (Pennarun, 15e siècle)

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Les sources mentionnant les Provost de Pennarun :

Les générations Provost de Pennarun :

 - Huon de Provost (1426)

 - Conan de Provost 
   ├
   └> Jehan de Provost (1456, ADLA B 2013)
        ├
        └> Jehan de Provost, archer en brigandine (1481)
            x Louise de Kergoat en Ploemeur.
             ├
             └> Charles Provost, Sr de Penanran (1536, 1540, 1544)

De Liziart (Kergonan, 15e-16e siècles)

{

En 1426 Raoul Liziart, sieur de Kergonan, est cité à la Réformation [5] des fouages, avec la mention d'une contestation des paroissiens quant à l'ancienneté de ses prérogatives. À la montre [6] de Cornouaille tenue à Carhaix en 1481, on trouve François Liziart, mineur, représenté par Louis Le Borgne, archer en brigandine [7]. En 1562, Jehan Liziart, seigneur de Kergonan, est dit « sous l'edict » à la montre [6] de Quimper-Corentin.

Les sources mentionnant les Liziart de Kergonan :

Les générations Liziart de Kergonan :

 Raoul de Liziart (Réformation des fouages, 1426) 
 ├
 └> Loys de Liziart (Aveu de Tréséguidy de 1458)
      ├
      └> François de Liziart (Montre de Corn., 1481 ; Aveu, 1540)
           x  Marguerite de Lanros
           ├
           └> Jehan Liziart (Montre de Cornouaille, 1562)

De Kerfors (15e-17e siècles)

{

Les sources mentionnant les membres de la famille Kerfors :

Les générations Kerfors :

 ? de Kerfors 
 x Katherine Kerfors (1448-60, +1488)
 ├
 └> Caznevet de Kerfors (1460-88, +1493)
      x Ysabelle de Lesmaes (1479)
      ├
      ├> Charles de Kerfors (1493-96, 1536)
      ├   ├
      ├   └> Pierre de Kerfors (1539)
      ├        ├
      ├        └> Jean de Kerfors (1580)
      ├> Thebaud Kerfors (montre 1481, 1496)
      ├   x Marie Le Gluidic
      └> Katherine Kerfors (1496)
           x Allain Rolland

Au 17e siècle des descendants de Kerfors transmettent la propriété du manoir de Kerfors à la famille de La Marche, notamment une Isabelle de Kerfors avec un sieur de La Bouëxière dont la fille se mariera avec Guillaume de La Marche, seigneur de Bodriec.

De Coëtanezre (Lezergué, 15e-16e siècles)

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De Kersulgar (Mezanlez, Kernaou, 15e-17e siècles)

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Autret (Lezergué, 16e-17e siècles)

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Rozerc'h (Pennarun, 16e-17e siècles)

{

Les sources disponibles sur les Rozerc'h sont  :

Les générations Rozerc'h de Pennarun :

  Bertrand Rozerc'h (1539)
  x Marguerite Marion
  └> Vincent Rozerc'h, sieur de la Forest et de Penanrun
  ├    x Marie Coznoual, douairière de Penanrun en 1617
  ├    ├> Vincent Rozerc'h, escuyer, le vieil (+~1629) 
  ├    ├   └> Françoise Rozerc'h (+ 1658)
  ├    ├          x Alain Glemarec, sieur de Trevaras
  ├    ├> Augustin, seigneur de Penanrun (1618-1620)
  ├    ├   └> Vincent Rozerc'h, escuyer, s.p.
  ├    └> Caterine Rozerc'h (1617)
  ├          x Pierre du Cleuziou
  └> ? Jean Rozerc'h, sieur de Penanrun (1594)

Les propriétés des Rozerc'h, à savoir les manoirs de Pennarun et de La Forêt, vont être transmises par héritage aux Glémarec, seigneurs de Trévaraz, par le mariage d'Alain de Glémarec et Françoise Rozerc'h vers 1643. Un document de 1680 mentionne également un deuxième écuyer Vincent Rozerc'h frère aîné d'un Augustin qui, du fait de l'absence d'héritier, ont de façon collatérale laissé à leur cousin l'héritage familial

Rubiern (Le Cleuziou, 16e-17e siècles)

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En 1572 Guillaume Rubiern père et fils comparurent à la Revue qui se fit à Quimper pour le Ban et arrière ban en qualité d'arquebusiers à pied d'après un document de 1742.

En 1618, Guillaume Rubiern, sieur du Cleuziou et de Kermorvan, est donateur de la chapelle St-Yves de la cathédrale de Quimper (Source : R.F. Le Men).

En 1620 Anne Rubiern, fille de Guillaume dit le Vieux, transfert son héritage du Cleuziou à Louis de Kermorial son curateur. Guillaume Rubiern sieur de Kermorvan, neveu d'Anne, est désigné également comme source d'héritage.

Les sources disponibles sur les Rubiern sont  :

Les générations Rubiern du Cleuziou :

 - Louis Rubiern, sieur de Cleuziou (1562)
 - Guillaume Rubiern, sieur de Cleuziou (1566, 1572)
   x Françoise de Dremiec
   ├
   ├> Guillaume Rubiern, sieur de Cleuziou (1572, 1618)
   ├   ├
   ├   └> Guillaume Rubiern, sieur de Kermorvan (1620)
   ├   
   └> Anne Rubiern, héritière du Cleuziou (1620)
        x Pierre de Kermorial

De Kermorial (Le Cleuziou, 17e siècle)

{

En 1666, déclaration par Françoise de Kermorial, fille de Pierre, épouse de Sébastien Le Gubaer, avocat en la cour.

En 1614-1640 : l'évêque de Quimper mentionne les propriétaires du Cleuziou comme les héritiers de Françoise de Kermorial.

Les sources disponibles sur les Kermorial sont  :

Les générations Kermorial du Cleuziou :

  Louis de Kermorial (1620)
  ├
  └> Pierre de Kermorial (1620)
       x Anne Runbiern, héritière du Cleuziou (1620)
       ├
       ├> Anne de Kermorial (1644)
       └> Françoise de Kermorial (1666)
            x Sébastien Le Gubaer

Le Gubaer (Le Cleuziou, 17e-18e siècles)

{

En 1762, alors que le Cleuziou est propriété des Tinténiac , Josephe-Suzanne Billoart, la veuve de Alain-Corentin-Ambroise Le Gubaer, est mentionnée comme détentrice d'une rente annuelle pour la métairie de Kerempensal.

Les sources disponibles sur les Gubaer sont  :

Les générations Gubaer du Cleuziou :

 Sebastien Le Gubaer, sieur de Keraval (1666)
 x Françoise de Kermorial
 ├
 ├> Vincent Le Gubaer (1694)
 ├ 
 └> Rolland Le Gubaer (1694)
       x Marie-Corentine Prouhet
       ├
       └> Allain Le Gubaer († 1742)

De Geslin (Pennarun, 17e-18e siècles)

{
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De La Marche (Kerfors, Lezergué, 17e-18e siècle)

{

Sources, références :

Les générations La Marche de Kerfors et Lezergué :

 Guillaume de La Marche, seigneur de Bodriec
 x Thébaude de La Bouëxière (mère : Isabelle de Kerfors) 
 └> Yves de La Marche, écuyer, seigneur de Kerfors
      x Marie de Kersaintgilly
      └> Yves, lieutenant de présidial, s. de Kerfors
           x 1643 Urbaine de Thibaux
           ├> Allain de La Marche, sieur de Kerfors
           └> Jan de La Marche, sieur de Kerfors (+1683-84)
           x 1652 Jeanne Frollo, dame de Traonelorn
           ├
           ├ > Louis-René de La Marche, seigneur de Kerfors
           ├    x 1686 Marie-R. de Tré. de Kerstrat (+1709)
           ├    ├
           ├    └> Franç.-Louis (°1691, +1738), s. de L.
           ├         x 1715 Marie-Anne de Botmeur (+1762)
           ├         ├
           ├         ├> François-Louis (°1720, +1794)
           ├         ├   x Franç.-Fél. de B. du Pe d'Orvault
           ├         ├   ├
           ├         ├   ├> Fr. Louis Armand (°1747, +1774)
           ├         ├   ├    x Marie M. Henry de la Ryolais
           ├         ├   ├> Fidèle Marie Félicitée (°1748)
           ├         ├   ├> Joseph-Louis-R.-M. (°1750)
           ├         ├   ├    x Dlle de Boisvin de la Guad.
           ├         ├   ├> Joseph-Hyacinthe (°1751)
           ├         ├   ├> Marie Françoise Félicité (°1753)
           ├         ├   ├> Joseph Louis (°1755)
           ├         ├   └> Jean Marie de La Marche (°1756)
           ├         ├> Jean-Fr., év. du Léon (1729-1806)
           ├         └> 3 soeurs dont ép. Rocher du Quengo, 
           └ > Olivier de La Marche

De Tinteniac (Cleuyou, 18e siècle)

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Son fils ainé Hyacinthe se marie avec une demoiselle de Kersauson et aura 7 enfants. Son fils cadet Vincent, maréchal de camp dans l'armée des chouans, prit la tête d'une division après la tentative de débarquement des émigrés à Quiberon en 1795.

Réputé émigré à la Révolution, son nom et son qualificatif d'émigré sont mentionnés sur les documents d'estimation du manoir et des ventes des métairies et du manoir ; son prénom de François-Hyacinthe apparait sur l'acte d'adjudication du moulin du Cleuyou. En savoir plus :

Les générations Tinteniac, les détenteurs attestés du Cleuyou étant *1* et *2* :

  Joseph-Hyacinthe de Tinteniac (1655-1733)
  x Louise-Ursule Allain (1673-1709)
  ├
  ├> François-Hyacinthe de Tinteniac I (1701-1737)
  ├    x Marie-Rose de Tréouret
  ├    ├
  ├    └> *2* François-Hyacinthe de Tinteniac II (1726-1794)
  ├         x 1747 Antoinette-Françoise de Kersulguen
  ├         ├> Anne Josèphe (1749-1812 à Londres) 
  ├         ├   x 1772 Guillaume Bonaventure BREIL du RAYS
  ├         ├> Hyacinthe-Joseph-Jacques de Tinteniac (1753-)
  ├         ├   x 1775 Marie Yvonne Séverine de Kersauson 
  ├         └> Vincent, "le loup blanc" (1756--1795)
  └> *1* Vincent-François de Tinteniac (1710-1760)

Annotations et commentaires

  1. Le domaine du Cleuziou, situé à l'origine en partie excentrée de Lanniron, puis d'Ergué-Armel, sera officiellement rattaché à Ergué-Gabéric en 1791 : cf Article « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan ».
  2. Codes couleurs utilisés en héraldique : D'argent = blanc - D'or = jaune - De gueules = rouge - D'azur = bleu - De sable = noir - De sinople = vert.
  3. La représentation des écus a été réalisée au travers de fichiers scalaires d'extension svg par le logiciel opensource Inscape, à l'instar du projet "Blasons" de Wikipedia.
  4. 4,0 et 4,1 Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
  5. Réformation, s.f. - A. du domaine royal : opérations de réformation lancées en Bretagne en 1537 par François Ier et en 1660 par Colbert. Il s'agit de vérifier l'ensemble des déclarations de propriété (les aveux) des sujets du roi, depuis le paysan ou roturier relevant directement du domaine royal jusqu'au puissant seigneur. Les commissaires de la Cour des Comptes de Bretagne siégeant à Nantes, chargés de défendre les intérêts du Domaine Royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis pour l'occasion, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente en nature et/ou argent versée annuellement au roi, droits attachés à la propriété (justice, ...). Source : histoiresdeserieb.free.fr.
    B. des fouages : contrôle permettant de vérifier qui est bien "Noble". Par exemple la Réformation des fouages en Bretagne en 1426 où les nobles doivent prouver leur noblesse, titre leur permettant d'échapper à l'impôt des fouages. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
  6. 6,0 et 6,1 Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique]
  7. Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique]



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Thème de l'article : Informations généalogiques sur les familles d'Ergué-Gabéric. Création : avril 2007    Màj : 17.01.2024