« Un accident dramatique à la papeterie de l'Odet, journaux 1895 » : différence entre les versions

De GrandTerrier

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[[Image:JournalVendeur.png|left|100px|link=]]__NOTOC__<i>Un ouvrier papetier happé par les courroies de transmission des cylindres (piles raffineuses) .</i>
[[Image:JournalVendeur.png|left|100px|link=]]__NOTOC__<i>Un ouvrier papetier de 30 ans broyé par l'arbre de transmission des cylindres (piles raffineuses) laissant derrière lui une veuve et 3 enfants en bas-âge.</i>


[[Image:CourrierF.jpg|100px|right|link=]]Autres lectures : {{Tpg|Déguignet face aux machines de la papeterie Bolloré à la fin du XIXe}}{{Tpg|DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale}}{{Tpg|René-Guillaume Bolloré (1847-1904), entrepreneur papetier}}{{Tpg|Conversation avec Marjan et Fanch Mao (1982)}}{{Tpg|BOLLORÉ René - Livre d'or des papeteries}}
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==Présentation==
==Présentation==
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Au milieu de l'été 1895 : « <i>Ce malheureux avait été saisi par les vêtements entre une courroie de transmission et un cylindre, en enfourchant l'arbre de transmission autour duquel se trouvait encore une partie de ses vêtements. Il avait eu la colonne vertébrale fracturée et les pieds arrachés. </i> »
Ce fait-divers a eu immédiatement des échos dans les différents journaux départementaux (Le Finistère, Le Courrier du Finistère, L'Union Agricole), nantais et parisiens.
Marjan Mao
Marjan Mao



Version du 25 janvier 2024 à 13:04

JournalVendeur.png

Un ouvrier papetier de 30 ans broyé par l'arbre de transmission des cylindres (piles raffineuses) laissant derrière lui une veuve et 3 enfants en bas-âge.

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Autres lectures : « Déguignet face aux machines de la papeterie Bolloré à la fin du XIXe » ¤ « DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale » ¤ « René-Guillaume Bolloré (1847-1904), entrepreneur papetier » ¤ « Conversation avec Marjan et Fanch Mao (1982) » ¤ « BOLLORÉ René - Livre d'or des papeteries » ¤ 

Présentation

Au milieu de l'été 1895 : « Ce malheureux avait été saisi par les vêtements entre une courroie de transmission et un cylindre, en enfourchant l'arbre de transmission autour duquel se trouvait encore une partie de ses vêtements. Il avait eu la colonne vertébrale fracturée et les pieds arrachés.  »

Ce fait-divers a eu immédiatement des échos dans les différents journaux départementaux (Le Finistère, Le Courrier du Finistère, L'Union Agricole), nantais et parisiens. Marjan Mao

Déguignet

AffDeguignetOdet.jpg

Transcriptions

Courrier du Finistère du 24.08

Ergué-Gabéric - Mort accidentelle - Le 14 courant, vers 11 du soir, le sieur Nicolas Floch, chargé du service des cylindres à la papeterie de l'Odet, se trouvait de service à l'étage supérieur de la manufacture, lorsqu'il remarqua un ralentissement subit dans le fonctionnement des cylindres. Immédiatement, il descendit au rez-de-chaussée éclairé par la lumière électrique pour en savoir la cause.

En y arrivant, il trouvait le nommé Louis-Marie Tandé, âgé de 30 ans, veilleur de nuit, allongé sous un des arbres de transmission. Le pauvre Tandé ne donnait plus signe de vie. Il avait la colonne vertébrale fracturée, les mains et le bras gauche fortement comprimés, les pieds arrachés.

Ce pauvre homme qui avait la surveillance des cylindres du rez-de-chaussée, de 8 heures du soir à minuit, a été saisi par ses vêtements entre une courroie de transmission, en enfourchant l'arbre de transmission, autour duquel se trouvait encore une partie de ses vêtements. On pense qu'il devait se rendre au compteur, mais il était expressément défendu de passer par cet endroit qui est un passage très dangereux.

Le pauvre Tandé laisse une veuve avec 3 enfants en bas âge.

Phare de la Loire du 19.08

ERGUÉ, 17 août. - Broyé. - Avant-hier soir, Nicolas Floch, chargé du service des cylindres à la papeterie de l'Odet-en-Ergué-Gabéric, vit qu'un ralentissement se produisait dans leur marche. Il descendit à l'étage inférieur et aperçut, allongé sans vie sur un des arbres de transmission, le nommé Louis Tandé, âgé de trente ans, veilleur de nuit ; il avait eu la colonne vertébrale fracturée et les pieds arrachés. Il laisse une veuve et trois petits-enfants. Cet accident est dû à son imprudence.

Le Finistère du 17.08, L'Union Agricole du 18.08,

Ergué-Gabéric - Le 14 de ce mois, vers 11 heures du soir, le sieur Floch (Nicolas), âgé de 52 ans, chargé du service des cylindres à la papeterie de l'Odet, appartenant à M. Bolloré, était de service à l'étage supérieur de la manufacture. Tout à coup il s'aperçut qu'un ralentissement se produisait dans le fonctionnement des cylindres. Il descendit aussitôt au rez-de-chaussée, éclairé par la lumière électrique. Il aperçut alors le nommé Tandé (Louis-Marie), âgé de 30 ans, veilleur de nuit, allongé sous un des arbres de transmission et ne donnant plus signe de vie. Il venait de succomber à la suite d'un accident terrible.

Ce malheureux avait été saisi par les vêtements entre une courroie de transmission et un cylindre, en enfourchant l'arbre de transmission autour duquel se trouvait encore une partie de ses vêtements. Il avait eu la colonne vertébrale fracturée et les pieds arrachés.

Tandé avait la surveillance du rez-de-chaussée, de huit heures à minuit. En faisant sa ronde, il devait par les corridors et non par l'endroit dangereux où il a trouvé la mort. Il avait voulu sans doute abréger son chemin pour se rendre plus vite au compteur.

Tandé laisse une veuve et 3 enfants en bas âge.

Le Petit Parisien du 18.08

Quimper - Avant-hier soir, Nicolas Floch, chargé du service des cylindres à la papeterie de l'Odet-en-Ergué-Gabéric, vit qu'un ralentissement se produisait dans leur marche. Il descendit à l'étage inférieur et aperçut, allongé sans vie sur un des arbres de transmission, le nommé Louis Tandé, âgé de trente ans, veilleur de nuit ; il avait eu la colonne vertébrale fracturée et les pieds arrachés. Il laisse une veuve et trois petits-enfants. Cet accident est dû à son imprudence.

Coupures de presse

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Thème de l'article : Reportages, revues de presse Création : février 2014    Màj : 25.01.2024