Guy Gourmelen, recteur (1878-1897)

Fiche d'un prêtre en exercice à Ergué-Gabéric (bio, mandature, nécrologie ...)

Autres lectures : « Liste des prêtres nommés à Ergué-Gabéric » ¤ « Fête champêtre et républicaine au Cleuyou, Le Finistère et La Lanterne 1890 » ¤
Présentation
Extrait de la liste des prêtres décédés et ordonnés de 1801 à aujourd'hui (Archives de l'Évêché, màj 2008) :
Gourmelen Guy : Né le 5-01-1833 à Elliant ;
1858, prêtre et instituteur à Pluguffan ; 1859,
vicaire à Tréboul ; 1875, recteur du Tréhou ;
1878, recteur Ergué-Gabéric ; décédé le 10-03-
1897.
Etude : SR. 1897 p. 196-199.
Archives, photos, journaux
La Semaine Religieuse (SR) du diocèse de Quimper et de Léon :
Extrait 12 mars : « Nous espérons donner, dans notre prochain numéro, une notice biographique complète sur le bon et regretté M. Gourmelen, qui a fait le bien, notamment pendant 19 ans, à Ergué-Gabéric, toujours sans bruit, sans ostentation, avec cette simplicité modeste qui le caractérisait. »
Extrait 27 mars : « Il s'attachait à ses paroissiens (de Tréhou), lorsque, le 18 octobre 1878, il fut appelé à remplacer un prêtre de sainteté et d'autorité, M. Jézéquel. Il en fut fier, il y avait de quoi ; il était recteur du Grand-Ergué, et mieux, le recteur de Kerdévot ! Là, il a travaillé 19 ans, pour Dieu, pour le service de saint Guinal, pour la gloire de N.-D. de Kerdévot. »
Long article signé A.F., sous la forme d"une lettre à M. le Directeur (de la SR), très certainement Antoine Favé qui fut vicaire de Guy Gourmelen à Ergué-Gabéric.
En septembre 1890 le recteur est épinglé par le journal « La Lanterne » [1] pour avoir boycotté la fêtre républicaine au Cleuyou : « le recteur avait promis de récompenser les fidèles qui préféreraient assister à l'office paroissiale pour renoncer à la fête du diable ».
Annotations
- ↑ La Lanterne est un journal satirique, anti-clérical et anti-Napoléon III. Il est créé en 1868, et est au départ dirigé par le journaliste et homme politique Henri Rochefort (1831-1913). Quotidien, puis bi-hebdomadaire, il cesse de paraître en 1895.
