Citations de Jean-Marie Déguignet et du baron de Vastey sur l'esclavage au 19e siècle
Ce journaliste ex-gabéricois publie en mai 2014 un livre sur le baron de Vastey, fils d'expatrié normand de Jumièges et la voix des anciens esclaves libres de St-Domingue, une loi française récente venant de déclarer l'esclavage crime d'état en adoptant le 10 mai comme date de commémoration de son abolition.
Nous avons recherché les passages où Jean-Marie Déguignet donne dans ses mémoires sa vision de la fin de l'esclavage au 19e siècle, car ce même journaliste, Laurent Quevilly, fut il y a trente ans, en octobre 1984, le découvreur des manuscrits perdus du paysan bas-breton.
Autres lectures : « Espace Déguignet » ¤ « DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale » ¤ « Les manuscrits de Déguignet, OF-LQ 1984 » ¤ « Les articles de Laurent Quevilly de 1980 à 89 » ¤ « Sitothèque » ¤ Site officiel du baron de Vastey » ¤ « Facebook La voix des esclaves »
Présentation
Les définitions et visions de l'esclavage sous plusieurs formes ne manquent pas dans les Mémoires de Jean-Marie Déguignet :
- Tout d'abord, ce qui constitue le leitmotiv de son œuvre, les bretons de son temps et d'autrefois sont d'après lui les esclaves de leurs superstitions et de la religion : « C’étaient là toutes les pensées des Bretons de ce temps. On était heureux d’être pauvre et de souffrir : on suivait ainsi le chemin suivi par Jésus lui-même ».
- Ensuite, il fait souvent la comparaison entre les esclaves d'antan, romains notamment, et ceux des siècles suivants qui encore plus mal traités : « Le peuple romain, le vrai peuple, les esclaves et prolétaires, étaient bien plus heureux que n'ont été chez nous, depuis quinze siècles, les esclaves, les serfs, les prolétaires ... ».
- La condition ouvrière au 19e siècle est une forme moderne d'esclavagisme : « Tant qu'ils seront dix ouvriers à courir après le même patron, ils ne peuvent espérer que l'esclavage et la misère ».
- Et le goût et l'expérience de la liberté sont bien pour lui l'antithèse de l'esclavage : « Il faut avoir souffert de maladies pour connaître le prix de santé, et il faut avoir été esclave pour connaître le prix de la liberté ».
- Il est en expédition militaire au Mexique quand il apprend la victoire des états anti-esclavagistes à la fin de la guerre de Sécession : Ce professeur de langues ... recevait des correspondances secrètes des Etats-Unis. Là-bas, la guerre venait de se terminer d'une façon très heureuse entre le Nord et le Sud, au profit des esclaves. L'union fait la force, là la force fit l'union [1] ».
- Et il goûte même au plaisir d'habiter une maison d'esclave : « Je passai d'agréables heures, ensuite, dans cette petite case que mon ami appelait « la case de l'Oncle Tom » [2] ce grand roman philanthropique qui souleva tous les cœurs humains dans l'Amérique du Nord, et même en Europe, contre les riches esclavagistes ».
- Quant à la révolte des esclaves de St-Domingue [3], il la connait bien pour avoir lu ce roman publié en 1820 : « Victor Hugo, un de ces grands romanciers, fabriqua, dit-on, un roman en huit jours, et cela parut un prodige alors. J'ai même lu ce fameux roman intitulé Bugle Jargal ... ».
Laurent Quévilly, correspondant local d'Ouest-France pour Ergué-Gabéric dans les années 1980, a participé activement au succès de librairie que fut la redécouverte des écrits de l'anarchiste bas-breton.
Dans la préface de l'Intégrale des mémoires d'un paysan bas-breton, il se rappelle, suite à son article dans l'édition de Quimper où il relatait la disparation des cahiers de Déguignet après sa mort en 1905, de l'appel de son arrière petit-fils : « J'avoue que ce coup de fil reste à mes oreilles mon meilleur souvenir professionnel. Deux jours plus tard, dans une HLM de Kermoysan, ... avec l'émotion que l'on devine, les 26 cahiers étalée sur la toile cirée ... ».
Aujourd'hui, depuis la Normandie de son enfance autour de l'abbaye de Jumièges, il récidive avec un scénario presque identique : depuis trois ans il a mené une enquête sur l'histoire d'un paysan de Jumièges expatrié en 1768 comme colon sur l'île de St-Domingue (aujourd'hui Haïti), retrouve par miracle des lettres échangées avec la famille restée en Normandie, découvre que le fils mulâtre du colon normand aura un rôle très important pendant et après la révolte des esclaves, qu'il prendra le titre de baron et qu'il éditera de nombreux livres pour critiquer le système colonialiste français.
En mai 2014, le livre publié par Laurent Quevilly, « Le baron de Vastey », présente l'horreur de l'esclavage, la vie quotidienne d'un planteur de Saint-Domingue et apporte un éclairage inédit sur la révolution haïtienne. À commander sur chapitre.com, fnac.com ou amazon.com.
Après la sélection ci-dessous des textes de Jean-Marie Déguignet sur l’esclavage, on trouvera des citations du baron de Vastey sur le même sujet : le rapprochement des points de vue et la ressemblance de ton sont frappants ! Mais si on y regarde de plus près le paysan bas-breton a manifesté plus de constance, alors que le baron haïtien n'a pas toujours eu les mêmes positions tranchées de sa fin de vie.
Extraits des mémoires de Déguignet
Résumé de ma vie, page 20
Je passais là près de deux jours et une nuit à parcourir et à contempler ces sauvages merveilles de la nature en me disant qu’il était impossible de trouver un lieu plus favorable pour vivre libre de cette vraie liberté dont je jouissais en ce moment pour la première fois de ma vie, liberté matérielle et intellectuelle. Il faut avoir souffert de maladies pour connaître le prix de santé, et il faut avoir été esclave pour connaître le prix de la liberté. Je sentais tellement ce prix en ce moment-là.
Mémoires, Revue de Paris, chap. 2
Par la vie, on entendait un séjour d’épreuves terribles, de travail, de prières, de privations, de misère et de souffrance qui doivent conduire l’homme à la vraie vie, à la vie éternelle, dans ce beau ciel où sa place est prête depuis longtemps ; mais ceux qui ne suivent pas constamment cette voie douloureuse iront inévitablement au feu éternel. C’étaient là toutes les pensées des Bretons de ce temps. On était heureux d’être pauvre et de souffrir : on suivait ainsi le chemin suivi par Jésus lui-même.
Intégrale, page 272
Quand l'artiste disciplinaire se trouvait de travail avec moi, nous échangions là-bas des réflexions, en fouillant ces ruines. En artiste, mon ami pouvait admirer ces travaux des esclaves romains ; car, c'était là des œuvres des esclaves. Et maintenant, c'était encore en esclaves que nous travaillions pour découvrir à nos chefs ces belles œuvres exécutées par nos confrères romains, il y a deux mille ans. Ceux là, travaillaient sous le fouet et nous sous les cris, les injures, les insultes, et les menaces de salle de police, de prison et de bagne. Les coups de fouet guérissaient vite, les flétrissures de bagne, de compagnies de discipline, et autres tortures infligées aux esclaves modernes ne guérissent jamais.
Intégrale, page 286
C'était un professeur de langues [4], mais comme il était du parti libéral, et même un ami intime de Juarez [5], il dut quitter Mexico avec l'armée mexicaine ... Il recevait des correspondances secrètes des Etats-Unis. Là-bas, la guerre venait de se terminer d'une façon très heureuse entre le Nord et le Sud, au profit des esclaves. L'union fait la force, là la force fit l'union [6] ...
Intégrale, page 287
Quoiqu'il en soit, je passai d'agréables heures, ensuite, dans cette petite case que mon ami appelait « la case de l'Oncle Tom » [2], ce grand roman philanthropique qui souleva tous les cœurs humains dans l'Amérique du Nord, et même en Europe, contre les riches esclavagistes, et qui fut la principale cause de cette terrible guerre entre les libertaires et les partisans de l'esclavage, et qui venait de se terminer après quatre ans de luttes terribles.
Intégrale, page 514.
Quand il y aura deux patrons cherchant le même ouvrier, celui-là pourra choisir et imposer ses conditions. Mais tant qu'ils seront dix ouvriers à courir après le même patron, ils ne peuvent espérer que l'esclavage et la misère. Et cet esclavage et cette misère iront toujours en augmentant s'ils ne veulent pas cesser ou au moins restreindre la fabrication de nouveaux esclaves, car si la lutte entre les ouvriers et les employeurs est inégale autant que vaine aujourd'hui, elle le sera encore davantage à l'avenir non seulement par l'augmentation des esclaves en chair et en os mais aussi par l'augmentation et le perfectionnement des esclaves en fer et acier qui tendent toujours de plus en plus à jeter de côté des ouvriers en chair et en os.
Intégrale, pages 669-670.
Victor Hugo, un de ces grands romanciers, fabriqua, dit-on, un roman en huit jours, et cela parut un prodige alors. J'ai même lu ce fameux roman intitulé Bugle Jargal [7], qui ressemble à tous les romans, comtes ou légendes. Moi, là-bas, à l'hôpital [8], on ne me donnait que 24 heures pour en fabriquer un, conte ou roman, cela c'est la même chose.
Intégrale, pages 669-670.
Le peuple romain, le vrai peuple, les esclaves et prolétaires, étaient bien plus heureux que n'ont été chez nous, depuis quinze siècles, les esclaves, les serfs, les prolétaires ...
Chez nous, jamais le peuple, les serfs, les prolétaires, paysans et autres semblables bêtes de somme, n'ont rien reçu des rois, ni des nobles, ni des bourgeois capitalistes, autres choses que des coups de pieds, des coups de triques, des coups de fusils, des injures et des insultes, avec le devoir de suer et de peiner toute la vie en crevant de faim et de misère dans d'immondes tanières dans lesquelles aucun de ces grands mangeurs de paysans et buveurs de sang prolétarien ne voudrait loger son chien.
Textes du baron de Vastey
Les textes sur l'esclavage et le colonialisme par le baron de Vastey, dit Cadet ou Pompée-Valentin, avec cet avertissement sous forme de question par Laurent Quevilly dans son avant-propos : « Alors, opportuniste, Jean-Louis Vastey, ou animé par une singulière prise de conscience ? ».
Certes Jean-Louis de Vastey est homme de couleur, fils de mulâtre que son père avait épousée. Mais son éducation fut celle d'un blanc, et même en partie en métropole normande. Il n'a pas eu une existence d'esclave comme il a pu le faire croire. Et ce n'est bien que plus tard, quand, jeune adulte, il assista à des exécutions et des exactions qu'il renia son passé et se mit à défendre dans ses écrits enflammés la cause des révoltés d'Haïti.
Le système colonial dévoilé, couverture
Le voilà donc ce secret plein d'horreur : le système colonial, c'est la domination des blancs, c'est le massacre ou l'esclavage des noirs.
Le système colonial dévoilé, page 39
Ce n'est point un roman que j'écris, c'est l'exposé des malheurs, des longues souffrances et des supplices inouïs qu'a éprouvé un peuple infortuné pendant des siècles.
Le système colonial dévoilé, page 13 [9]
Pour pallier leurs crimes, pour justifier l'esclavage, ils calomnient les malheureux Africains ! Ils poussent l'impudence jusqu'à dire qu'ils égorgeraient leurs prisonniers s'ils ne trouvaient pas à les vendre. Barbares, pourquoi font-ils la guerre ? Pourquoi se font-ils des prisonniers ? N'est-ce pas pour vous fournir des esclaves ? Cessez votre infâme trafic, et l'Afrique jouira du repos et de bonheur !
Le système colonial dévoilé, page 36[9]
Comme de vils troupeaux, on les menait aux habitations des acheteurs, lieux où désormais ils devaient végéter dans les tourments, dans l'opprobre et la misère avec les regrets du passé. Ils avaient pour avenir la perspective des peines sans fin. Aussi, une infinité se donnaient la mort comme le terme de leurs longues et pénibles souffrances.
Le système colonial dévoilé, page 66 [10]
Le malheureux qui n'vait pas le courage et la force d'âme de supporter les cruels châtiments qu'on voulait lui imposer pour la faute la plus légère fuyait dans les bois pour s'éviter les tourments. Son barbare maître, furieux de voir s'échapper sa proie, le poursuivait dans ces lieux qui offraient à l'esclave un asile contre la tyrannie. De là l'origine de ces fameuses chasses d'hommes marrons qui étaient poursuivis et détruits comme des bêtes carnassières. La chasse était réputée bonne quand on avait détruit une douzaine de ces malheureux.
Réflexions politiques, page xviii [11]
Nous, noirs et jaunes, courbés depuis des siècles sous le joug de l'esclavage et de l'ignorance, assimilés à la condition de la brute, que d'efforts, de persévérance, de sagesse et de vertu, ne devons-nous pas avoir pour réhabiliter notre race encore dans les fers et dans les ténèbres ?
Réflexions politiques, page 91 [11]
Nos facultés physiques et morales étaient tellement abruties sous le poids de l'esclavage que moi-même, qui écris ceci, je croyais que le monde finissait là où ma vue pouvait s'étendre, mes idées étaient tellement bornées que les choses les plus simples m'étaient inconcevables.
Réflexions politiques, page 100
Nous pourrions citer nommément un grand nombre de planteurs qui se sont rendus coupables d'inceste et d'autres crimes contre nature : mais l'horreur que nous éprouvons, en traçant ces lignes, nous empêchent de les rapporter ; nous en avons assez dit pour faire connaître le degré de dépravation, dans laquelle ils étaient plongés ; tels étaient les résultats et les fruits de l'esclavage !
Essais sur les causes, page 4 [12]
Un esprit d"égoïsme, d'orgueil et de vanité régnait dans toutes les classes. Les grands planteurs méprisaient les petits blancs, les petits blancs méprisaient les hommes de couleur et noirs affranchis et ceux-ci à leur tour les malheureux esclaves. Telles sont les bases su système colonial. Elles reposent sur l'esclavage et les préjugés de couleur dans la vue de conserver à la blanche la prééminence.
Réflexions sur une lettre de Mazières, page 54 [13]
Nous avons brisé les hochets de la superstition avec les chaînes de l'esclavage.
Réflexions sur une lettre de Mazières, page 86 [13]
L'orgueil, les préjugés, l'avarice des planteurs avaient fait de l'homme noir une espèce particulière et distincte de l'homme blanc ; notre race avilie et dégradée par eux fut assimilée au rang de l'orang-outan. Ils soutenaient que par un raisonnement sophistique et absurde, que nous leur étions inférieurs en facultés physiques et morales, et sur cette prétendue infériorité, ils s'arrogèrent le droit barbare de nous réduire dans un perpétuel esclavage et de nous traiter comme les plus vils des animaux.
Et en prime quelques extraits de lettres de Jean-Valentin, colon et père du baron, qui donnent, dans le livre de Laurent Quevilly, leurs contre-touches de vérité :
Le Baron de Vastey, page 79
Ma fortune n'est pas si avancée que vous le croyez. Il est vrai que Dieu m'a partagé de quelques esclaves qui m'aident à gagner ma vie dans ce pays.
Le Baron de Vastey, page 117
Nous ne jouissons pas de grands plaisirs. L'envie d'amasser du bien pour nous en retourner dans notre patrie nous en ôte l'idée. Nous sommes au milieu des bois parmi nos nègres et les animaux de toute espèce. Voilà donc tout notre amusement et il faut avoir un assez bon tempérament et n'être d'aucun vice car, ici, la moindre faiblesse vous conduit dans l'autre monde.
Le Baron de Vastey, page 181
Il n'y a que les gens de couleur qui sont restés fidèles à la Nation. Et pour leur récompense, on les a assassinés parce qu'ils demandent le droit de l'Homme qui leur est dû à tout égard.
Annotations
- ↑ Jeu de mot de l'auteur : lors de la guerre de Sécession (1860-65) la victoire fut emportée par les Etats du nord dits de l'Union, favorables à l'abolition de l'esclavage.
- ↑ 2,0 et 2,1 La Case de l'Oncle Tom : roman anti-esclavagiste de Harriet Beecher-Stowe publié en 1851. Le livre est centré sur le personnage de l'oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d'autres personnages, aussi bien esclaves que blancs. Ce roman sentimental dépeint la réalité de l'esclavage tout en affirmant que l'amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l'esclavage d'êtres humains.
- ↑ Saint-Domingue est une colonie française, située sur la partie occidentale de l'Île d'Hispaniola, qui a existé de 1627 au 1er janvier 1804, date à laquelle elle devint indépendante sous le nom d’Haïti, après un conflit entre un corps expéditionnaire de Napoléon Bonaparte et les Noirs insurgés menés par Toussaint Louverture.
- ↑ Plus loin Déguignet cite le nom de son ami mexicain : « Un jour, l'amigo Salvarez, tel était son nom, me donna une carte portant son nom avec celui du président de la république, Juarez ... ». Ce professeur de langues, républicain libéral, n'a pas été identifié à ce jour, et ne peut être confondu avec le général Juan Alvarez.
- ↑ Benito Juares (1806-1872) : âme de la résistance mexicaine à l'empire de Maximilien. Président élu depuis juin 1861, il avait signé en la loi du 17 juillet 1861 qui suspendait le paiement de la datte extérieure du Mexique, ce qui déclencha l'intervention européenne.
- ↑ Jeu de mot de l'auteur : lors de la guerre de Sécession (1860-65) la victoire fut emportée par les Etats du nord dits de l'Union, favorables à l'abolition de l'esclavage.
- ↑ Bug-Jargal : roman de Victor Hugo, publié en 1820, sur la révolte des esclaves à Saint-Domingue. L’histoire se passe dans la colonie française de Saint-Domingue où l’oncle du héros, Léopold, possède une plantation. Léopold est amoureux de la fille de son oncle, Marie, avec qui il doit se marier. Un jour Léopold se lie d’amitié avec l’un des esclaves et lui évite la mort à plusieurs reprises. Mais cet esclave, nommé Pierrot ou Bug Jargal, est aussi amoureux de Marie. Le soir de leur mariage, une révolte se déclenche parmi les esclaves et Marie est enlevée par Bug Jargal. Léopold est retenu prisonnier par un autre chef noir et doit mourir.
- ↑ Hôpital d'Aix-en-Provence où, en 1868, Jean-Marie Déguignet séjourne à son retour de son expédition militaire au Mexique.
- ↑ 9,0 et 9,1 Deux extraits (pages 13 et 36) du « Système colonial dévoilé » cités pages 54-55 par Laurent Quevilly ...
- ↑ Un extrait (pages 66) du « Système colonial dévoilé » cité page 101 par Laurent Quevilly ...
- ↑ 11,0 et 11,1 Deux extraits (pages xviii et 91) des « Réflexions politiques sur quelques journaux français concernant Haïti cités page 294 par Laurent Quevilly dans son livre sur le baron de Vastey.
- ↑ Un extrait (page 4) de l'« Essai sur les causes de la révolution et des guerres civiles en Haïti » cité page 152 par Laurent Quevilly ...
- ↑ 13,0 et 13,1 Deux extraits (pages 54 et 86) de l'« Réflexions sur une lettre de Mazères : ex-colon français, adressée à M.J.C.L. Sismonde de Sismondi, sur les noirs et les blancs, la civilisation de l'Afrique, le royaume d'Hayti, etc. (1816) » cité pages 291-292 par Laurent Quevilly ...