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Habituellement les sources des biographies et thèmes ecclésiastiques sont conservées par les Archives diocésaines, mais on découvre aussi que les Archives départementales proposent de nombreuses pièces complémentaires avec la série V "Cultes 1800-1907-1930".  
Habituellement les sources des biographies et thèmes ecclésiastiques sont conservées par les Archives diocésaines, mais on découvre aussi que les Archives départementales proposent de nombreuses pièces complémentaires avec la série V "Cultes 1800-1907-1930".  


Ainsi ce registre du personnel du clergé initié en 1835 couvrant toutes les nomination des prêtre de paroisses pendant la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, la Deuxième République de Louis-Napoléon Bonaparte et le début du Second Empire de Napoléon III.
Ainsi ce registre du personnel du clergé initié en 1835 couvrant toutes les nominations des prêtres de paroisses pendant la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, la Deuxième République de Louis-Napoléon Bonaparte et le début du Second Empire de Napoléon III.


Le folio concernant Ergué-Gabéric donnent l'identité et le pedigree des prêtres qui y ont été nommés, avec cette précision : « <i>Vicaires, 1 payé</i> ». En ce début de XIXe siècle, en plus du desservant appelé communément recteur, la paroisse ne dispose que d'un vicaire rémunéré pour une population d'environ 2000 habitants (2012 en 1846, 2097 en 1852). Quelques décennies plus tard, les vicaires seront au nombre de deux, et même trois, la population augmentant sensiblement.  
Le folio concernant Ergué-Gabéric donne l'identité et le pedigree des prêtres qui y ont été nommés, avec cette précision : « <i>Vicaires, 1 payé</i> ». En ce début de XIXe siècle, en plus du desservant appelé communément recteur, la paroisse ne dispose que d'un vicaire rémunéré pour une population d'environ 2000 habitants (2012 en 1846, 2097 en 1852). Quelques décennies plus tard, les vicaires seront au nombre de deux, et même trois, la population augmentant sensiblement.  


En supplément, dès 1854, les prêtres instituteurs apparaissent dans le registre : [[Pierre-Jean Le Calvez, prêtre et instituteur (1854-1855)|Pierre-Jean Le Calvez]] de 1854 à 1855,  
En supplément, dès 1854, les prêtres instituteurs apparaissent dans le registre : [[Pierre-Jean Le Calvez, prêtre et instituteur (1854-1855)|Pierre-Jean Le Calvez]] de 1854 à 1855,  

Version actuelle datée du 25 mars 2024 à 17:56

Le registre des prêtres de 1835 à 1859


En ce 18 février nous avons achevé le transfert des 81 biographies d'ecclésiastiques de naissance ou de mandature gabéricoises publiées sur l'ancien site du GrandTerrier. L'occasion d'ajouter sur le nouvel espace un nouveau document d'archives complètement inédit.

Série V.jpg

Habituellement les sources des biographies et thèmes ecclésiastiques sont conservées par les Archives diocésaines, mais on découvre aussi que les Archives départementales proposent de nombreuses pièces complémentaires avec la série V "Cultes 1800-1907-1930".

Ainsi ce registre du personnel du clergé initié en 1835 couvrant toutes les nominations des prêtres de paroisses pendant la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, la Deuxième République de Louis-Napoléon Bonaparte et le début du Second Empire de Napoléon III.

Le folio concernant Ergué-Gabéric donne l'identité et le pedigree des prêtres qui y ont été nommés, avec cette précision : « Vicaires, 1 payé ». En ce début de XIXe siècle, en plus du desservant appelé communément recteur, la paroisse ne dispose que d'un vicaire rémunéré pour une population d'environ 2000 habitants (2012 en 1846, 2097 en 1852). Quelques décennies plus tard, les vicaires seront au nombre de deux, et même trois, la population augmentant sensiblement.

En supplément, dès 1854, les prêtres instituteurs apparaissent dans le registre : Pierre-Jean Le Calvez de 1854 à 1855, Jean Rohou de 1855 à 1861, René Pouliquen de 1858 à 1861. On a déjà retracé la bio extraordinaire du premier d'entre eux qui, après avoir été instit au bourg d'Ergué, devient missionnaire aux US et la cible d'une recherche matrimoniale.

En parcourant les pages des autres paroisses, on compte un seul natif de la paroisse ordonné prêtre et nommé vicaire, puis recteur, dans l’évêché de Quimper et Léon : Alain-Etienne Lozac'h prêtre (1825-1897). Ce prêtre est le neuvième enfant sur dix du maire-agriculteur Hervé Lozac'h exploitant à la Salle-Verte.

Registre1835Prêtres.jpg

Pour la période étudiée, les vicaires sont les plus nombreux, au nombre de 7, car ils changent plus rapidement de paroisses : Jean-François Plantec de 1823 à 1844, Guillaume Riou de 1843 à 1848, Jean-François Rolland de 1848 à 1849, Jean-François Pellen de 1849 à 1853, Yves-Marie Gouez de 1853 à 1856, Jean-Baptiste L'Helgoualc'h de 1856 à 1859, Maximilien Ladan de 1859 à 1863.

Les deux recteurs desservants des années 1835-1859 sont Yves Le Roux de 1822 à 1848 et Laurent Palud de 1849 à 1862. Le premier, avec une longue mandature de 26 années, s'illustre en s'insurgeant en chaire en 1839 contre les méfaits de l'alcoolisme après les décès de deux ivrognes. Le second, Laurent Palud, assure sa fonction de recteur pendant 15 années, et lors de sa dernière année le maire doit intervenir pour « l'admission, comme pensionnaire à l'hospice, de Mr Palud, ancien desservant d'Ergué-Gabéric, complètement paralysé, et insiste vraiment pour qu'il soit fait droit à cette demande ».


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En savoir plus : « Le clergé d'Ergué Gabéric de 1835 à 1859 », espace Biographies / Prêtres.




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