1680 - Papier terrier du lieu et manoir noble de Griffonez
Dans le cadre de la réformation du domaine royal en Bretagne lancée dès 1660 par Colbert, les aveux [1] et déclarations des sujets du roi, roturiers ou nobles, sont vérifiés pour chaque propriété foncière.
Voici les pages concernant le domaine du Griffonez, en surplomb de la vallée du Stangala.
Autres lectures : « 1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages » ¤ « 1475-1636 - Adveux de Griffones extraicts de l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « 1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes » ¤ « Le site naturel protégé du Stangala » ¤ « Cartes postales du moulin de Meil-Poul au Stangala » ¤ « ISTIN Jean - Le moulin de Meil Poul » ¤ « Griffonès, Griffonez » ¤
Présentation
Ce papier terrier [2] pour un manoir isolé et ses villages voisins est présenté et signé par Françoise Degrassy, « damoiselle, dame de Launez », et donne des informations sur un domaine tenu « prochement et noblement du Roy » :
- Le manoir de Griffonez, terre légendaire du(de la) griffon(ne) [3], est situé sur le promontoire de la vallée du Stangala « soubz terre froide [4] » au milieu de « soixante dix huict journaux [5] remplis de rochers et vagues [6] ».
- Le manoir tenu en domaine congéable [7], est habité et exploité par François de Chalony lequel paie une rente annuelle à sa propriétaire noble.
- Le moulin de Griffonès connu aussi sous le nom de « Meil Poul » est exploité par Allain Le Bronnec.
- Les villages proches déclarés également en domaine congéable [7] dans le domaine Degrassy sont Kernoaz ou « Querernoaz » et Kerberon, orthographié ici « Quiverberen ».
- Le village de Quélennec bihan est détenu par le meunier Allain Le Bronnec pour ce qui concerne la maisons et les terres agricoles en fief royal de Françoise Degrassy, et pour ses terres froides [4] par l'abbé de Landévennec, ce dernier ayant les terres de Quélennec bras et la chapelle de St-Guénolé voisine.
- L'héritage de Françoise de Grassy, dont la famille est connue comme détentrice au 17e et 18e siècle du chateau de Keranmoal en Landrévarzec, est déclaré par « la succession de deffunte dame Françoise de Quergadalen, vivante dame de La Motte sa mère décédée en l'an mil six cents soixante quatre ».
- Il existe deux Françoise de Grassy, la première née avant 1643, l'autre née en 1663 et filleule de la première. Cette dernière ayant seulement 17 ans en 1680, il est plus plausible que la demoiselle « advouante » soit son aînée car son frère Charles est sieur de La Motte.
Pour les années avant 1680, on trouve dans d'autres aveux que le domaine de Griffonez était détenu :
- en 1426 par la dame Alix de Griffonez ; en effet, lors de la Réformation des fouages, c'est-à-dire de la validation des exemptions fiscales des métayers détenteur d'un domaine noble, le Manoir de Griffonez est exploité par « Hervé Le Livec, métayer à Alix de Griffonez, noble, exempt ».
- en 1475, 1626 et 1636, dans les aveux cotés ADF-A85, respectivement par Riou de Lesmais, Charles du Parc , et enfin « Charles de Grassy et Françoise Kergadallen sa compagne », lesquels sont vraisemblablement les parents de Charles et de Françoise de Grassy, l'héritière de 1680.
Transcriptions
Folio 395
Déclaration et dénombrement des terres rentes et héritages que damoiselle Françoise Degrassy dame de Launez tient et possède prochement et noblement du Roy nostre sire soubz son domaine et recette de Quimper aux charges et debvoir cy après déclarez, laquelle déclaration la dite dame de Launez fournis ce présant au Roy devant messire Guillaume Dondet Kernadeno seigneur de Pendref conseiller du Roy au parlement et maistre ordinaire de la chambre des comptes de Bretagne commissaire nommé par arrêt du conseil d'estat et lettres patentes de sa Majesté données au camp devant Ypres le dixneuf mars mil six cent soixante dix huict, pour la Refformation du domaine de St-Brieuc, Cesson, Lannion, Quimper, Quimperlé, Carhaix, Chateaulin, Gourin, Concarneau, Concfouesnan, Rosporden, et messieurs les juges de la cour et séneschaussée, et siège présidial [8] de Quimper, pour satisfaire aux ordonnances de Messieurs les Commissaires du treze juin mil six soixante dix huict
publiées aux aux prosnes [9] des grandes messes des paroisses du ressort de la dicte juridiction, lesquels heritages scitués en la paroisse d'Ergué Gabéric consistent c'est à scavoir,
Liieu et manoir noble de Griffonez avec ses issues [10] et dépandances proffité soubz ladicte dame de Launay à titre de domaine congéable [7] à l'uzement du comté de Cornouailles par François de Chalony pour luy en payé l'an de taillée a prestation annuelle la somme de cinquante six livres par argeant et le nombre de deux combles [11] advoine, deux chapons [12], corvée et droit de champart [13], contenant le dict manoir en fondz, scavoir soubz terres chaude [14] le nombre de vingt un journal [5] trois quarts et huictième d'un journal [5], et soubz terre froide [4] le nombre de soixante dix huict journaux [5] remplis de rochers et vagues [6]
Folio 396
Le moulin dudict manoir de Griffonez tenu à pareil titre de domaine congéable [7] soubz ladicte advouante par Allain Le Bronnec pour luy en payer l'an de taillée la somme de vingt et qutre livres, le fond soubz lequel est compris dans les précédants.
Le village de Quellennec Bihan proffité soubz la dicte advouante par ledit Allain Le Bronnec à pareil titre de domaine congéable pour luy en payer de taillée annuelle la somme de quarante livres, contenant ledit lieu et fondz, scavoir soubz terre chaude [14] à la maison dudict lieu scitué au proche fief de sa dicte majesté le nombre de quatorze journaux [5] etquart, et un journal [5] et trois quarts de terres froides [4], et ler...tant des terres dudict lieu ... scituées au fief du sieur abbé de Landévénnec, scituées au ... des maisons dudict lieu, et font les terres estantes du fief
partÿe dudict lieu.
Le lieu et village de Quiverberen proffité à pareil tiltre de domaine congéable [7] soubz la dicte dame de Launez par le dict Chalony pour luy en payer par an de taillée la somme de vingt et six livres deux chapons [12] et autres debvoirs seigneuriaux suivant la nature dudict tiltre contenant ledict lieu et fonds, scavoir terres chaudes [14] sept journaux [5] et demy, et soubs terres froides [4] quatre journaux [5] et trois quarts.
Fin de folio 396
Folio 397
seigneur foncier, contenant le dit lieu et fonds soubz terre chaude [14] le nombre de vingt et six journaux [5] et quinze cordes [15], et soubz terre froide [4] vingt et deux journaux [5].
Lesquelles terres et héritages cy-dessus sont contigües et communes en l'oriant sur les terres du village du Quélennec vraz, du midy sur les terres du village de Stanqueau et Lehec, et d'occidan et nord Quimper et la rivière d'Odet.
Arrivées à la dicte advouante la succession de deffunte dame Françoise de Quergadalen, vivante dame de La Motte sa mère décédée en l'an mil six cents soixante quatre.
Sur lesquels héritages la dite advouante reconnoist debvoir à sa Majesté foy hommage [16], droit de chamblenage [17], rachapt [18]
lodz et ventes [19] quand le cas ..., et suites de cour dudict Quimper, et debvoirs par an de chefrente [20] audit domaine de Quimper dessus ledict manoir de Griffonez la somme de dix huict denier monnoÿe payable à chaque fête de la chandeleur.
Laquelle présente déclaration la dicte dame de Launez demeurant ___ présante devant nous notaires royaux en Quimper affirme ... au payeman et continuation de la dicte chefrente [20] à debvoir cy dessus ... et hypothèque les dictes terres, rentes et héritages et fruits et ... suivant les ordonnances royaux et coustumes et payer ... son procureur au siège royal et présidial [8] dudict Quimper ... lequel il a elleu domicille du présent la dicte déclaration, devant Messieurs ses commissaires et ... acte pour icelles
Folio 398
... dans le papier terrier rentier à refformation du domaine de Quimper, lesquelles a ainsi voulu agré en Quimper au rapport de luy des notaires soubz signant, soubs les signs de la dicte de Lairnez ce jour vingt et septiesme de l'an mil six cent quatre vingts après midy.
Signature : Françoise Degrassy.
Par sentence rendue par messieurs les commissaires le 22 may 1681 inserée au 3e registre du papier terrier folio 271. La présente déclaration a esté recue à la charge de paier dix huict deniers monnoie de chefrente sur le manoir de Griffonès conformément à la dicte déclaration. Le Masson, greffier.
Documents originaux
Lieu de conservation :
- Archives Nationales, site de Paris.
- Cote P//1689.
Usage, droit d'image :
- Licence ouverte de réutilisation des données publiques.
- Décret n° 2017-638 du 27 avril 2017.
Annotations
- ↑ Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
- ↑ Terrier, adj. : livre terrier, registre contenant la description des terres et censives dépendant d'un seigneur, qui devait en principe être renouvelé tous les vingt ou trente ans et dont l'existence fut supprimée par une loi de mars 1790 (TLFi). Ces papiers fixaient les limites des fiefs et des censives, les redevances dues, les services à rendre et les usages locaux. En 1678, un règlement de Colbert décida la constitution d'un papier terrier par les chambres de comptes régionales, dans le cadre d'une Réformation du domaine du roi. [Terme] [Lexique]
- ↑ Griffon, s.m. : animal fabuleux au corps de lion et aux ailes d'aigle. Donne son nom au lieu-dit « Griffonez » en Ergué-Gabéric, dont la terminaison /ez/ pourrait être en breton une marque de féminin (ou alors éventuellement de pluriel). La ferme manoir de Griffonez est située à l’extrémité du chemin d’accès au site du Stangala, pays de la légende de saint Alar. [Terme] [Lexique]
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 5,8 et 5,9 Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Journal » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ 6,0 et 6,1 Terres vagues, s.f.pl. : connues sous l'expression "terres vaines et vagues", synonyme de commun de village ; régime de propriété rurale pratiqué seulement en Basse-Bretagne, avec incursion en pays gallo, jusqu'aux limites des territoires Rohan et Porhoet, depuis le 14e siècle ; à la Révolution, le décret, dit Loi du 28 août 1792 (article 10), décrit les conditions de maintien de ce régime en Bretagne (Source : Gilles Rihouay). Vague : indéfini, qui n'a point de bornes fixes & déterminées. Vaine : des terres inutiles, incultes, et qui ne produisent rien. [Terme] [Lexique]
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique]
- ↑ 8,0 et 8,1 Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique]
- ↑ Prône, s.m. : lecture faite par le prêtre, en chaire, après l’évangile, à la grand-messe. Le prône comporte des prières en latin et en français à l'intention des vivants, à commencer par le Roi, et des défunts ; parfois, mais pas toujours, une homélie commentant les lectures du jour ; et enfin une série d'annonces concernant les fêtes et les jeûnes à venir, les bancs de mariage, les monitoires de justice, les ordres adressés par le Roi, etc. On comprend ainsi que ce prône peut être fort long, mais il est essentiel pour la cohésion de la communauté paroissiale et pour la communication du haut en bas dans le royaume. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique]
- ↑ Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique]
- ↑ Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique]
- ↑ 12,0 12,1 et 12,2 Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique]
- ↑ Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français]. [Terme] [Lexique]
- ↑ 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
- ↑ Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique]
- ↑ Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique]
- ↑ Chambelenage, chambellage, s.m. : vient de ce qu'autrefois le chambellan, dont l'office est de veiller sur ce qui se passe dans la chambre du roi, assistait à la cérémonie de la foi et hommage des vassaux du roi, et recevait d'eux à cette occasion quelque libéralité. Les seigneurs particuliers avoient aussi autrefois la plûpart leurs chambellans, lesquels exigeaient un droit des vassaux du seigneur, pour les introduire dans sa chambre lorsqu'ils venaient faire la foi et hommage ; droit que les seigneurs ont appliqué à leur profit, depuis qu'ils ont cessé d'avoir des chambellans en titre. Le droit de chambellage est réglé différemment par les coutumes, tant pour la quotité du droit, que pour la qualité de ceux qui le doivent, et les cas où il est dû. Les coutumes de Hainaut et de Cambrai appellent ce droit chambrelage; et celle de Bretagne, chambellenage.Source : Dict. raisonné des sciences, des arts et des métiers. [Terme] [Lexique]
- ↑ Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique]
- ↑ Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique]
- ↑ 20,0 et 20,1 Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique]