1516 - Aveu rendu pour Quellenec à l'abbé de Landévennec par Yves du Meinguen
Des terres aux issues du manoir de Quélennec déclaré en 1516 à l'abbé de Landévennec par Yves de Menguen.
Document conversé aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 2 H 14.
Autres lectures : « Rétrospective historique de la chapelle de Saint-Guénolé » ¤ « 1447 - Aveu fourni pour Quellennec à l'abbaye de Landévennec par Guiomarch Le Gac » ¤ « 1647-1670 - Aveux à l'abbé de Landévennec pour les terres de Quélennec et de St-Guénolé » ¤
Présentation
Ce document original en papier parcheminé rigide est la deuxième déclaration d'une redevance noble détenue au village de Quélennec au profit de l'abbaye de Landévennec. Conservée avec une note au dos et une synthèse séparée, le document est très peu lisible : « endommagé par le temps ou l'humidité, offrant quelques mots illisibles ». Les noms propres sont difficilement repérables, mais la date est lisible sur la dernière ligne : « l'an mil cinq cens seize. ».
Les archivistes ayant pu bénéficier d'un déchiffrement plus facile ont par contre fait ces annotations : « Terres aux issues du Manoir du Quellennec, en Ergué-Gabéric, ou Quellennec Bras. Aveu rendu à l'abbaye de Landévennec par Yves de Menguen. Original, sans détail, signé par 2 passes seulement [...] Sans sceau. Sans chefrente [1] ; prochaine seigneurie de lignée, à devoirs de foi [2] et de rachat [3], le cas échéant. ».
Contrairement au précédent document de 1447, le village du Hellen en Edern n'est pas associé à la présente déclaration. Le déclarant de la tenue de Quélennec en 1516 est également différent, il s'agit d'Yves du Meinguen qui ne déclare pas de chefrente [1], mais seulement les droits seigneuriaux de foi et hommage [2] et de rachat [3].
Que ce soit en 1447 et en 1516, la chapelle de Saint-Guénolé n'est pas du tout mentionnée, car érigée quelques décennies plus tard.
Transcriptions
Synthèse
1516
Terres aux issues du Manoir du Quellennec, en Ergué-Gabéric, ou Quellennec Bras.
Aveu rendu à l'abbaye de Landévennec par Yves de Menguen.
Original, sans détail, signé par 2 passes seulement, endommagé par le temps ou l'humidité, offrant quelques mots illisibles.
Sans sceau. Sans chefrente [1] ; prochaine seigneurie de lignée, à devoirs de foi [2] et de rachat [3], le cas échéant. (il y a des aveux postérieurs)
Annotation
Adveu de Yves du Meinguen ... Quellenec [...] en la paroisse de Erguegaberic soubz ... Abbé de Landévenec
Déchiffrage
Note : [...] du Manguen à presant à Haude 01. Sachant toutz ___ 02. 03. 04. 05. 06. Ordonnant ___ 07. 08. 09. 10. 11. ___ l'an mil cinq 12. cens seize.
Document d'archive
Annotations
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique]
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique]
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique]