« Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan » : différence entre les versions

De GrandTerrier

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 16 : Ligne 16 :
Les trois premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1868 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Vian, c'est-à-dire le hameau qui deviendra le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.
Les trois premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1868 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Vian, c'est-à-dire le hameau qui deviendra le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.


Jean-René n'en a pas beaucoup profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 en photo dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn <ref>Grand merci à Jean-Yves Léonus pour avoir exhumé cette coupure de presse de 1958 avec Marjan Dréo-Michelet son arrière-grand-mère.</ref> :
Jean-René n'en a pas beaucoup profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 dans un article titré « <i>Un groupe de vieux avant le goûter</i> » <ref>Légende de la photo : <i>Un groupe de vieux avant le goûter. Au 1er plan on reconnaît M. Le Men, maire d'Ergué-Gabéric, entouré par les deux doyens de la commune : Mme Vve Marie-Jeanne Le Dréau, née Michelet, 93 ans, et M. René Hémery, 85 ans.</i></ref> dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn <ref>Grand merci à Jean-Yves Léonus pour avoir exhumé cette coupure de presse de 1958 avec Marjan Dréo-Michelet son arrière-grand-mère.</ref> :


[[Image:Télégramme1958.jpg|450px|center|thumb|photo Télégramme 1958]]
[[Image:Télégramme1958.jpg|450px|center|thumb|photo Télégramme 1958]]

Version du 23 mars 2024 à 10:57

Coeur-chouan.jpg

Un motif gravé sur pierre pour l'un des plus anciennes maisons de Lestonan, vraisemblablement bâtie entre 1868 et 1902

ArGlad.jpg

La datation de la construction du penn-ti [1], la généalogie de ses habitants, les mémoires d'anciens, la symbolique du sacré-cœur dans la religion catholique.

« Le village de Lestonan » ¤ « Géo.Lestonan » ¤ « Chronique de Ménez-Groaz par Laurent Huitric en 1998 » ¤ {{Tpg[1927 - Pélerinage d'Odet à Lourdes}}« [[]] » ¤ 

Présentation

Jusqu'aux années 1920 Lestonan n'est pas le mini-bourg que l'on connaît aujourd'hui, il est décentré sur les quelques maisons de « Leston-vihan » proche de Pen-Carn. La place du village avec son école publique n'existe pas encore, et les quelques petite maisons modestes ou « penn-ti  » [1] qui sont là sont réputées former le hameau épars de Kerhuel-vihan, non loin de la ferme de Kerhuel.

La maison qui nous intéresse, au 8 de l'avenue actuelle de Lestonan, en fait partie. Elle a été bâtie avant l'école, avant le Leston'Café mitoyen et avant le lotissement Bolloré (« Le champ ») qui date des années 1930.

Les premiers habitants du penn-ti [1] sont Jean-René Le Dréo (né en 1866 à Lenhesk, décédé en 1904 à l'age de 38 ans) et de son épouse Marie Jeanne Michelet (née en 1865, épouse Dréo en 1889, décédée . De par son métier de maçon, tout comme son père, on peut penser que Jean-René a œuvré à la construction de sa maison familiale.

Les trois premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1868 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Vian, c'est-à-dire le hameau qui deviendra le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.

Jean-René n'en a pas beaucoup profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 dans un article titré « Un groupe de vieux avant le goûter » [2] dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn [3] :

photo Télégramme 1958
le 8 avenue de Lestonan, photo Google

mlikjmp

La pierre de parement au motif érodé, et surchargé à droite

Annotations

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Penn-ti, s.m. : littéralement « bout de maison », désignant les bâtisses, composées généralement d'une seule pièce, où s'entassaient avec leur famille les ouvriers agricoles et journaliers de Basse-Bretagne (Revue de Paris 1904, note d'Anatole Le Braz). Par extension, le penn-ty est le journalier à qui un propriétaire loue, ou à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres, l'appellation étant synonyme d'une origine très modeste. [Terme] [Lexique]
  2. Légende de la photo : Un groupe de vieux avant le goûter. Au 1er plan on reconnaît M. Le Men, maire d'Ergué-Gabéric, entouré par les deux doyens de la commune : Mme Vve Marie-Jeanne Le Dréau, née Michelet, 93 ans, et M. René Hémery, 85 ans.
  3. Grand merci à Jean-Yves Léonus pour avoir exhumé cette coupure de presse de 1958 avec Marjan Dréo-Michelet son arrière-grand-mère.



Tamponsmall2.jpg
Thème de l'article : Richesses du patrimoine communal. Création : mars 2024    Màj : 23.03.2024