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Pages 96 de son dictionnaire des noms de lieux bretons, Albert Deshayes explique le terme "Koad" :

PARTIE "Décrivons la nature"
Chapitre "La forêt, le bois et les lieux feuillus"


Koad "bois" est présent en toponymie dans près de sept cents noms de lieux. Mais on ne saurait en déduire que la Bretagne était jusqu'au Moyen Age couverte de bois, ces derniers n'ayant qu'une très faible étendue pour la plupart. Koad procède du vieux breton coit par le moyen breton coet, forme qui s'est maintenu dans le vannetais koed et en Pays bigouden; il admet pour correspondants le gallois coed "arbres" et le cornique cos"bois". Le terme s'apparente au gaulois caito, ceto.

On le note parfois employé seul mais sous sa graphie du breton prémoderne coat ... Il apparaît surtout sous une forme dérivée : diminutive ..., plurielle ..., diminutive plurielle ..., en -eg par amuïssement ...

Généralement ecrit Coat en composition lorsqu'il est en position proclitique, ou Coët, parfois Koad là où les graphies ont été modernisées ..., on le note aussi sous des graphies évoluées ou archaïques : par francisation [...], par réduction de la diphtongue en : cod, co-, ca-, qua, con-, cou-, ques-, par adoucissement de la consonne initiale [...], par adoucissement de la consonne finale [...], par amuïssement de la consonne finale [...], suite à la liaison [...], par notation de la liaison [...], par substitution d'un autre terme [...], par  altération [...], par francisation [...].

En position enclique, le terme koad et sa variante koed subissent : la lénition initiale après un premier élément féminin en : goat, goët, gouët,, la spirantisation en -c'hoat après un terme masculin ou après l'article parfois omis ... et ses variantes graphiques : hoat, houat, hoët, houët, -ouët, huet...,

Les termes koad et koed se montrent associés à : un terme descriptif ..., un élément du paysage ..., un nombre d'arbre ..., un nom d'animal ..., un nom de personne ..., un qualificatif ...