Jean-Marie Puech, le dernier maire-paysan, Ouest-France 1987
Le 2 mars 1987 paraissait dans les colonnes de Ouest-France un article écrit par Jean Théfaine sur le dernier maire-paysan.
Jean-Marie Puech décèdera le 29 janvier 1989, à l'âge de 76 ans.
Autres lectures : « Jean-Marie Puech, maire (1959-1977) » ¤ « La bataille du lait de Jean-Marie Puech, agriculteur à Kerellou, Journaux 1948 » ¤ « Espace Journaux » ¤ « Espace Maires » ¤ « Liste des maires d'Ergué-Gabéric » ¤ « Histoire des maires d'Ergué-Gabéric » ¤
Présentation
Maire de la commune d'Ergué-Gabéric pendant 19 ans, de 1959 à 1978.
Transcription de l'article
Portrait
Jean-Marie Puech. Le dernier maire-paysan
« J'avais toujours dit que j'aurais été le dernier maire-paysan d'Ergué-Gabéric. Avec l'évolution qu'on connaissait, ça se voyait à la lecture des listes électorales ». Dans le salon de sa confortable maison de Kerellou, à la façade de pierre un peu sévère, Jean-Marie Puech, 74 ans, raconte. Le front dégarni, le cheveu du même gris que son pull à col roulé, il extrait des lettres et des documents d'un dossier vert posé sur un meuble ancien. Quelques pièces à conviction, parmi d'autres, témoignent de dix-neuf années de mandat à la tête de la commune.
Elu en 1959. - Ergué comptait alors 2.500 habitants - battu en 1978 : « L'amertume ? Elle s'est apaisée. Le temps efface bien des choses. » Quelque part pourtant, l'ancien édile n'a pas vraiment pardonné la scission intervenue dans son équipe en 1977.
L'ancien premier magistrat d'Ergué-Gabéric a un regret : n'avoir pas eu le temps de mettre en route une nouvelle mairie : « J'aurais rasé l'ancienne, devenue trop petite, et mis un jardin public ou un espace vert à la place », dit-il, en rappelant qu'il aurait trouvé « un endroit idéal » pour le bâtiment neuf : le champ de Pennarun ... où Jean Le Reste a décidé d'étendre le bourg en y édifiant un espace commercial et des pavillons. Un soupir : « Je lui ai écrit le 25 août 1986 pour lui suggérer de réserver 5 000 m2 pour une mairie-poste. Il ne m'a jamais répondu. » Et toc ...
Jean Théfaine.
Coupure de presse
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