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Jusqu'aux années 1920 Lestonan n'est pas le mini-bourg que l'on connaît aujourd'hui, il est décentré sur les quelques maisons de « <i>Leston-vihan</i> » proche de Pen-Carn. La place du village avec son école publique n'existe pas encore, et les quelques petite maisons modestes ou « <i>penn-ti </i> » qui sont là sont réputées former le hameau épars à proximité de la ferme de Kerhuel.  
Jusqu'aux années 1920 Lestonan n'est pas le mini-bourg que l'on connaît aujourd'hui, il est décentré sur les quelques maisons de « <i>Leston-vihan</i> » proche de Pen-Carn. La place du village avec son école publique n'existe pas encore, et les quelques petite maisons modestes ou « <i>penn-ti </i> » qui sont là sont réputées former le hameau épars à proximité de la ferme de Kerhuel.  
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Les quatre premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1890 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Nevez, c'est-à-dire le hameau qui formera le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.
Les quatre premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1890 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Nevez, c'est-à-dire le hameau qui formera le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.


Jean-René en a très peu profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 dans un article titré « <i>Un groupe de vieux avant le goûter</i> » dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn :
Jean-René en a très peu profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 dans un article titré « <i>Un groupe de vieux avant le goûter</i> » dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn.
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Merci à Jean-Yves Léonus pour cette coupure de presse avec Marjan Michelet-Dréo son arrière-grand-mère :


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<br><center><small>Merci à Jean-Yves Léonus pour cette coupure de presse avec Marjan son arrière-grand-mère.</small></center>
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La maison a une particularité : une pierre de parement au-dessus d'une fenêtre est gravé avec un motif religieux, un cœur percé d'une lance et surmonté d'une croix. Il s'agit vraisemblablement de la tradition catholique du sacré-cœur représentant l'amour divin, la miséricorde et la charité, symbole qui est aussi aujourd'hui celui de la région de Vendée.
La maison a une particularité : une pierre de parement au-dessus d'une fenêtre est gravé avec un motif religieux, un cœur percé d'une lance et surmonté d'une croix. Il s'agit vraisemblablement de la tradition catholique du sacré-cœur représentant l'amour divin, la miséricorde et la charité, symbole qui est aussi aujourd'hui celui de la région de Vendée.
[[Image:8avenueLestonan.jpg|450px|center|link=Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan]]


Qui a pris l'initiative de graver cette marque de dévotion ? C'est toujours une interrogation. En tous cas la fille de Jean-René et Marjan, Perrine Dréo épouse Léonus, montre des convictions religieuses marquées, en étant concierge de l’usine Bolloré et en charge de l’entretien de la chapelle.
Qui a pris l'initiative de graver cette marque de dévotion ? C'est toujours une interrogation. En tous cas la fille de Jean-René et Marjan, Perrine Dréo épouse Léonus, montre des convictions religieuses marquées, en étant concierge de l’usine Bolloré et en charge de l’entretien de la chapelle.


Les successeurs des Dréo au 8 avenue de Lestonan, les membres de la famille Quéré, longtemps ouvriers chez Bolloré, n'ont pas eu connaissance non plus de l'origine de la pierre sacrée.
Les successeurs des Dréo au 8 avenue de Lestonan, les membres de la famille Quéré, longtemps ouvriers chez Bolloré, n'ont pas eu connaissance non plus de l'origine de la pierre sacrée.
[[Image:8avenueLestonan.jpg|450px|center|link=Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan|thumb|le 8 avenue de Lestonan, photo Google]]
<br>[[Image:Pierredu8avLestonan.jpg|450px|center|link=Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan|thumb|La pierre de parement au motif érodé, et surchargé à droite]]
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<br>[[Image:ArGlad.png|60px|left|link=]]En savoir plus : « [[Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan]] », espace Patrimoine.{{Bhr}}
<br>[[Image:ArGlad.png|60px|left|link=]]En savoir plus : « [[Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan]] », espace Patrimoine.{{Bhr}}

Version du 23 mars 2024 à 12:23

Les mystères d'une pierre de parement d'un penn-ti


En début de mois, nous avions proposé une photo-énigme prise sur une petite maison du village de Lestonan. Voici le résultat de l'enquête où persiste encore quelques éléments de doute et de mystère.

Pierredu8avLestonan.jpg

Jusqu'aux années 1920 Lestonan n'est pas le mini-bourg que l'on connaît aujourd'hui, il est décentré sur les quelques maisons de « Leston-vihan » proche de Pen-Carn. La place du village avec son école publique n'existe pas encore, et les quelques petite maisons modestes ou « penn-ti  » qui sont là sont réputées former le hameau épars à proximité de la ferme de Kerhuel.

La maison qui nous intéresse, au 8 de l'avenue actuelle de Lestonan, en fait partie. Elle a été bâtie avant l'école, avant le Leston'Café mitoyen et sans doute avant le lotissement Bolloré (« Le champ ») qui date des années 1930.

Les premiers habitants du penn-ti sont Jean-René Le Dréo (né en 1866 à Lenhesk, décédé en 1904 à l'age de 38 ans) et de son épouse Marie Jeanne Michelet (née en 1865, épouse Dréo en 1889, décédée en 1959). De par son métier de maçon, tout comme son père, on peut penser que Jean-René a œuvré à la construction de sa maison familiale.

Les quatre premiers enfants du couple naissent à Kerviady et Kerdohal entre 1890 et 1898, et le dernier en 1902 au lieu-dit Kerhuel-Nevez, c'est-à-dire le hameau qui formera le cœur de Lestonan. La maison des Dréo-Michelet a dû donc être construite entre 1898 et 1902.

Jean-René en a très peu profité, mais sa veuve Marjan Michelet y reste jusqu'à son décès en 1959. On la voit en 1958 dans un article titré « Un groupe de vieux avant le goûter » dans le journal Le Télégramme, posant comme doyenne de la commune à 93 ans, à la gauche du maire Jean Le Menn.

Merci à Jean-Yves Léonus pour cette coupure de presse avec Marjan Michelet-Dréo son arrière-grand-mère :

Télégramme1958.jpg

La maison a une particularité : une pierre de parement au-dessus d'une fenêtre est gravé avec un motif religieux, un cœur percé d'une lance et surmonté d'une croix. Il s'agit vraisemblablement de la tradition catholique du sacré-cœur représentant l'amour divin, la miséricorde et la charité, symbole qui est aussi aujourd'hui celui de la région de Vendée.

8avenueLestonan.jpg

Qui a pris l'initiative de graver cette marque de dévotion ? C'est toujours une interrogation. En tous cas la fille de Jean-René et Marjan, Perrine Dréo épouse Léonus, montre des convictions religieuses marquées, en étant concierge de l’usine Bolloré et en charge de l’entretien de la chapelle.

Les successeurs des Dréo au 8 avenue de Lestonan, les membres de la famille Quéré, longtemps ouvriers chez Bolloré, n'ont pas eu connaissance non plus de l'origine de la pierre sacrée.


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En savoir plus : « Pierre de parement en sacré-coeur sur un penn-ti de Lestonan », espace Patrimoine.




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