« 1836 - Les 81 pages du recensement de la population » : différence entre les versions

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[[Image:Liasse.jpg|left|link=]]__NOTOC__<i>Accès direct aux 81 pages du recensement classées par lieux-dits pour la déclaration de 2025 habitants de la commune.</i>
[[Image:Liasse.jpg|left|link=]]__NOTOC__<i>Accès direct aux 81 pages du recensement classées par lieux-dits pour la déclaration de 2025 habitants de la commune.</i>


[[Image:LogoR1836.png|right|200px|link=]]Le maire de l'époque à qui revint la charge de certifier le document était [[René Laurent, maire (1824-1846)|René Laurent]] de Squividan.  
[[Image:LogoR1836.png|right|200px|link=]]Document conservé aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 6 M 270.


Le nombre d'habitants recensés est 2025 dont 967 de sexe masculin (622 garçons, 316 hommes mariés, 29 veufs) et 1058 de sexe féminin (674 filles, 316 femmes mariées, 68 veuves).
Le nombre d'habitants recensés est 2025 dont 967 de sexe masculin (622 garçons, 316 hommes mariés, 29 veufs) et 1058 de sexe féminin (674 filles, 316 femmes mariées, 68 veuves).


Autres lectures : {{Tpg|Evolution démographique à Ergué-Gabéric}}{{Tpg|Formulaire de recherche - Recensement 1836}}{{Tpg|1834 - Le plan cadastral parcellaire Napoléonien}}
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==Présentation générale==
==Présentation générale==

Version du 16 décembre 2023 à 11:18

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Accès direct aux 81 pages du recensement classées par lieux-dits pour la déclaration de 2025 habitants de la commune.

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Document conservé aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 6 M 270.

Le nombre d'habitants recensés est 2025 dont 967 de sexe masculin (622 garçons, 316 hommes mariés, 29 veufs) et 1058 de sexe féminin (674 filles, 316 femmes mariées, 68 veuves).

Autres lectures : « Evolution démographique à Ergué-Gabéric » ¤ « Formulaire de recherche - Recensement de 1836 * » ¤ « 1834 - Le plan cadastral parcellaire Napoléonien » ¤ « René Laurent, maire (1824-1846) » ¤ 

Présentation générale

Le dépouillement et l'analyse de cet état nominatif de la population, et notamment les professions, confirme le caractère agricole prédominant des actifs : plus de 65% des métiers déclarés sont à 56% cultivateurs/trices (en pleine propriété ou location), à 5% journaliers/ères (ils se louent à la journée dans différents fermes, généralement en fonction des besoins saisonniers), et à 4% domestiques (salariés d'une seule ferme).

À ces pourcentages, pour avoir une vision plus juste, il faudrait ajouter les professions agricoles non déclarées, car seuls les chefs d'exploitation le sont (les femmes ne sont agricultrices que si elles sont veuves) : on arrive à un poids supérieur à 80 % si on ajoute les épouses de cultivateurs, les aides cultivateurs de plus de 18 ans domiciliés dans la ferme de leurs parents, et les bonnes et commis de plus de 15 ans hébergés à l'année (en excluant les plus jeunes qui pourraient des enfants en famille d'accueil).

Si les autres métiers sont moins nombreux, ils n'en sont pas moins variés et représentatifs de la société de l'époque :

  • 10 cabaretiers / aubergiste (3 au Bourg, 2 à Garsalec, 1 à La Croix Rouge, Cadigou, Pencarn Leston, Stang Mérien et Lenhesk) : ce sont les seuls commerces de bouche, car les habitants sont alors auto-suffisants en terme de nourriture.
  • 11 meuniers pour 9 moulins sur l'Odet, le Jet et leurs affluents.
  • 6 charrons et un taillandier [1] : ce dernier établi à Kerdévot est spécialisé dans les outils agricoles tranchants et ne répare pas a priori les chars à bancs.
  • 9 tisserand(e)s, une fileuse, 17 tailleurs et 4 tailleuses : trois de ces dernières de familles différentes exercent leur métier à Kergaradec.
  • 4 mendiants et 13 mendiantes : tous d'âges avancés, les femmes étant généralement veuves, ou célibataires isolées (le statut de non-mariée étant noté « Fille », quel que soit l'âge).
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  • un chanteur à Stangquéo et deux barrotiers [2] (Lestonan vian et Kervéady) : le métier de ces derniers est un mystère, car pour fabriquer des poutres de bateau ou « barrots » il est préférable semble-t-il d'habiter en bord de mer. Sont-ce de simples scieurs de long [3] ? À moins que le scribe n'ait voulu écrire « Barralier » [4], auquel cas ils fabriqueraient des barriques et tonneaux.
  • deux propriétaires : seuls deux notables républicains, Salomon Bréhier à Mezanlez et Guillaume Le Gay au manoir du Cleuyou, habitent la commune.
  • et enfin un tout nouveau métier : 7 papetiers, 3 papetières, un fabricant de papier (Nicolas Le Marié), habitant tous avec leurs familles respectives Quillihouarn, Keranguéo ou au moulin d'Odet.

Liste des pages et lieux-dits

Annotations

  1. ↑ Taillandier, s.m. : artisan, ouvrier qui fabrique les outils et instruments tranchants en fer utilisés dans certains corps de métiers (agriculture, menuiserie, marbrerie, etc.). Source : TLFi. [Terme] [Lexique]
  2. ↑ Barrotier, s.m. : 1/ fabriquant de poutres pour les ponts ; chargeur de cales de navires. Expression marine : "hauteur sous barrots". 2/ voiturier, conduisant un tombereau ou "barot" (terme d'où est issu le mot "brouette"). [Terme] [Lexique]
  3. ↑ Scieur de long, g.n.m : personne dont le métier consiste à débiter avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur. Ils oeuvraient par paire, le Chevrier était monté sur le tronc lui même posé sur la chèvre, tandis que le Renard ou Renardier, son compère, tirait la scie. [Terme] [Lexique]
  4. ↑ Barralier, s.m. : nom donné au fabricant de barils et tonneaux. [Terme] [Lexique]


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Thème de l'article : Informations généalogiques sur les familles d'Ergué-Gabéric. Création : mars 2010    Màj : 16.12.2023
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