« 1794-1809 - Les Biens Nationaux et la Révolution à Ergué-Gabéric » : différence entre les versions
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Ligne 57 : | Ligne 57 : | ||
|400 livres | |400 livres | ||
|630 livres | |630 livres | ||
| | |Ibid | ||
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|Chapelle de St-André | |Chapelle de St-André | ||
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|100400 livres | |100400 livres | ||
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|Manoir de Mezanlez | |||
|Pauline et Angélique Derval | |||
|Pierre Senart et Marc Glinec, négociants | |||
|7850 + 10000 + 1800 livres | |||
|67100 + 72200 + 8100 livres. | |||
|Revendu ensuite à l'avoué-maire Salomon Bréhier | |||
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|colspan=6|<b>III. Domaine de Pennarun</b> | |colspan=6|<b>III. Domaine de Pennarun</b> |
Version du 3 novembre 2023 à 10:06
Comment les biens du Clergé et de la Noblesse sont confisqués dès 1794, expertisés, vendus aux enchères, et donc versés in-fine dans le domaine privé, avec deux ou trois exceptions.
Autres lectures : « 1794-1809 - Aliénation des biens du clergé mis à disposition de la Nation » ¤ « Collection des documents d'archives » ¤ « 1789 à 1799 - Les dates clefs de la Révolution à Ergué-Gabéric » ¤ « 1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés » ¤ « 1802-1807 - Le domaine gabéricois de l'Ordre national de la Légion d'honneur » ¤
Présentation
Les propriétés de l'Église et des nobles contre-révolutionnaires saisies lors de la Révolution française forment les « biens nationaux » dont la revente à des propriétaires privés a pour but d'éponger la crise financière nationale.
Pour toutes les communes de France, et pour Ergué-Gabéric en particulier, cette décision génère un fonds documentaire détaillé, composé de rapports d'expertise et d'adjudication qui permet de situer les acteurs fonciers, anciens et nouveaux, et de comprendre la nouvelle donne sociale et économique de cette fin de XVIIIe siècle.
Environ une quarantaine de propriétés réparties sur tout le territoire communal sont visées par cette réaffectation foncière : cf. tous les documents dans l'espace "Révolution-BN" avec leur localisation dans chacune des 10 trèves paroissiales [1] de l'époque.
Pour ce qui concerne le patrimoine religieux, l'église paroissiale échappe aux saisies, mais ce n'est pas le cas du presbytère, et toutes les chapelles furent concernées : Kerdévot la plus renommée, mais aussi St-Guénolé, St-André, et les chapelles en ruine comme St-Joachim, Ste-Appoline et St-Gildas. Prix vendus conformes sauf Kerdévot.
Acquéreurs paysans, quête et restitution. Sauf Presbytère et ste-Appoline.
Les propriétés nobles : transfert du foncier (domaine congéable maintenu), émigrés, prix x 10 (Kervreyen).
Tableau récapitulatif
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Annotations
- ↑ Trève, s.f. : du breton Trev résultant d'un emprunt par le vieux breton Treb "lieu habité et cultivé" au latin Tribus "tribu". Ce terme va prendre au 11e siècle le sens de "quartier, circonscription". L'acception de "trève, "église succursale" est plus récente. Source : Albert Deshayes, dict. des noms de lieux bretons. [Terme] [Lexique]