PABAN Adolphe - Au Stang-Ala "au bord de la mer bretonne"
Titre : | Au Stang-Ala | ||
Auteur : | PABAN Adolphe | Type : | Article |
Edition : | Hyacinthe Caillière | Publication : | Au bord de la mer bretonne : Alouettes & Goëlands |
Impression : | Rennes | Année : | 1894 |
Pages : | p. 97, 98 | Référence : | N/A |
Ce livre de poèmes d'Adolphe Paban [1], inclut ces 5 jolies strophes glorifiant la beauté du site naturel des gorges du Stang-Ala.
Autres lectures : « Un beau paysage terrestre : Le Stangala, Ouest-Eclair 1930 » ¤ « Les légendes du Stangala par Louis Le Guennec, Dépèche & Quimper-Cornouaille 1929-34 » ¤ « DEGUIGNET François-Marie et LE GUENNEC Louis - Contes et légendes du Grand-Ergué » ¤ « OGÈS Louis - Les mémoires d'un paysan bas-breton en 5 épisodes » ¤ « OGÈS Louis - Contes et Légendes populaires recueillis par F.-M. Déguignet » ¤ « La fontaine de saint Alar à Creac'h-Ergué » ¤ « OGÈS Louis - Contes et Légendes populaires recueillis par F.-M. Déguignet » ¤ « DOUGUET Jean-François - Le Stangala » ¤ « Sant Alar (Ve siècle) » ¤ « Stangala » ¤ « Balade du chanoine Abgrall au Stangala * » ¤ « Le site naturel protégé du Stangala » ¤
Les chemins creux, les bois et la lande bretonne,
Et les grands silences d'Automne
Qui vous parlent si doucement !
Là-bas, sous des lueurs moins proches,
Au pied d'un pan abrupt, d'herbe et d'ajoncs couvert,
Comme l'eau coule d'un beau vert
Frétillante, à travers les roches !
Avec son feuillage mourant,
L'arbre évoque le deuil du fond de la pensée ;
Descendons la pente boisée
Jusqu'à la rive du courant.
Du moulin que la menthe embaume
J'entends le tic-tac sourd, à côté du vieux pont,
Un frêle oiseau qui lui répond
S'est posé sur le toit de chaume
Ah ! qu'il fait bon vivre là
Quelque intime roman que seul le rêve étoile,
Un dernier amour qui se voile
Dans les gorges du Stang-Ala.
Les deux pages de l'édition de 1894 :
- pages 97-98
Annotations
- ↑ Adolphe Paban (1839-19..) est un poète français, auteur de Poésies (1859-1862), Mes tablettes (1866), Au bord de la mer bretonne : alouettes et goélands (1894), Les Roses de Kerné (1899). Il fut aussi régisseur puis conservateur du musée de Keriolet à Beuzec-Conq, journaliste et rédacteur en chef du journal républicain Le Finistère, correspondant du Figaro et du Clocher breton de Lorient, et fondateur-directeur de la Revue de la province.
