Le coelacanthe, fossile vivant, expliqué par G.-A. Bolloré, Historama 1975

Un article de 1975 de deux pages expliquant les origines et la spécificité de cet animal fascinant, publié dans un magazine historique, écrit par un passionné de la mer.
Autres lectures : « ANTHONY Jean - Opération Coelacanthe » ¤ « BOLLORÉ Gwenn-Aël - Evolution et pêche au coelacanthe » ¤ « Gwenn-Aël Bolloré (1925-2001), écrivain-poète et PDG » ¤ « CHANTREL Maette - Les crabes de l'Odet, un musée pas comme les autres » ¤ « ESPERN André - Gwenn-Aël Bolloré, l'homme crabe » ¤
Présentation
Alors que d'autres poissons comme l'esturgeon ou le poisson lune peuvent porter plusieurs millions d’œufs, l'expédition en 1972 aux Comores du professeur Anthony [1] a permis de « compter 19 œufs sphériques ou légèrement ovoïdes, d'un beau rouge sombre, nus, de 8.5 à 9 cm et d'un poids moyen de 319 g (nombres extremes 300 / 314) ».
Gwenn-Aël Bolloré qui a participé à cette aventure scientifique a toute autorité pour avancer des explications sur la survie du cœlacanthe, ou « Latimeria chalunnae », depuis 300 millions d'années dans les eaux profondes et volcaniques d'Afrique australe.
Il avance plusieurs explications, dont celle-ci : « Se souvenant de son bref passage en eau douce, situé entre l'atrophie des poumons et le retour à la mer, le cœlacanthe vient pondre son œuf monstrueux à l'heure et à l'endroit où la mousson abaisse la salinité de l'océan. »
Et de faire cette conclusion provisoire : « Voici une bien petite pièce du grand puzzle de l'évolution, mais d'autres viendront s'y ajouter ».
(croquis de Laurent Quevilly publié dans « Mémoires parallèles ») |
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Coupure de presse
Annotations
- ↑ Jean Daniel Marie Anthony est né en 1915 à Chateaulin (Finistère) et décédé en 2004 à Brest. Professeur au Laboratoire d'anatomie comparée, Muséum national d'histoire naturelle (Paris).
