Billet du 17.08.2024
Chroniques radiophoniques d'une cathédrale de campagne
Cette semaine une halte du côté de Kerdévot, la seule chapelle gabéricoise ouverte tous les jours de l'été, et ceci grâce à la radio.
Yves-Pascal Castel, né en 1928 à Saint-Pol-de-Léon, est un prêtre catholique français de l'évêché de Quimper et Léon et un chercheur docteur en histoire de l'art, spécialisé dans l'histoire de l'art religieux breton. Dans le livre « Kerdévot cathédrale de campagne » il contribue pour un article intitulé « Le mobilier intérieur et extérieur ».
La voix d'Yves-Pascal Castel est inimitable, comme l'illuste l'extrait d'introduction ci-après. Les enregistrements complets issus du site Internet de RCF avec musique et questions contextuelles d'Yvon Gargam permettent une écoute agréable et enrichissante (cf. chapitre "Index et Citations de l'article détaillé).
Dans la 2e interview il s'attarde sur l'ancienneté des lieux : « L'église de Kerdévot inaugure vers 1470-1480, sans oublier les acquis régionaux de la période précédente, un nouveau type d'édifice, en accord avec les inventions de Quimper, en voie d'achèvement. »
Yves-Pascal Castel présente le célèbre retable brabançon en général et ses tableaux plus précisément selon cette logique : « Pour émouvoir les fidèles, les retabliers flamands ont joué de toutes les techniques théâtrales possibles et imaginables. Notamment par une succession de scènes qui sont bien typées de nature à solliciter des assentiments et des désaccords différenciés, en faisant naître des sentiments contrastés. Le mystère de la Vierge tel qu'il est raconté à Kerdévot procède de l'art élaboré du théâtre médiéval des mystères qui étaient joués sur les parvis des cathédrales ... »
Et dans la dernière chronique il aborde un sujet inédit qui n'est pas abordé dans le livre de 2018 : « On lit dans la presse [...] un tout nouvel autel dû au talent d'Hervé Saliou, sculpteur à Landrévarzec. [...] Par ailleurs l'entrelac délicat qui encadre la mandorle, motif en forme d'amande, est un héritage symbolique du XIVe siècle, du moins pour Hervé Saliou, et cette mandorle réunit de manière stylisée l'alpha et l'oméga évoqués dans l'Apocalypse, première et dernière lettre de l'alphabet grec. »
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